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Orange, la marge annuelle du groupe a baissé de 2 milliards d’euros




Lundi 2 Février 2015


Stéphane Richard, le PDG d’Orange, était invité par le Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro dimanche 1er février. Il s’est inquiété de la baisse des prix qui pourrait freiner l’investissement. Il s’est aussi insurgé contre le fait que Google ne paye pas d’impôts en France.



Orange, la marge annuelle du groupe a baissé de 2 milliards d’euros
Stéphane Richard, le PDG du groupe Orange, a fait un point de la situation de son entreprise mais aussi du secteur au micro du Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro. Invité dans cette émission dimanche 1er février, il a commenté la révolution qu’a connu le secteur des télécoms depuis trois ans. Avec l’arrivée de Free Mobile les prix de la téléphonie mobile ont en effet baissé de 40%. Selon lui, cette situation est « un élément de compétitivité pour l'économie française et une bonne nouvelle pour le consommateur. »

Il a seulement relevé que la baisse des prix risquait de freiner l’investissement. Le patron d’Orange a rapporté que pour la première fois les investissements se sont repliés dans le secteur, affirmant par la même occasion que son groupe les avait maintenus au même niveau. Ainsi, les marges auraient chuté de « deux milliards d’euros » en 2014.
 

Charge contre Google

Alors qu’il avait récemment estimé que le secteur se porterait mieux avec trois  opérateurs, Stéphane Richard n’a pas  fait de grandes annonces sur d’éventuels projets de rachats.

En revanche, il a profité de a tribune qui lui était offerte pour charger le groupe américain Google. « Il n'est pas acceptable que Google fasse à peu près [...] un milliard d'euros de chiffre d'affaires en France et ne paie pas d'impôts. […] Je veux que ces gens paient des impôts comme nous, là où ils font du chiffre d'affaires et là où ils créent de la richesse, sur nos marchés, dans nos pays » a-t-il estimé. Alors que la concurrence pèse sur la rentabilité de son groupe, il a jugé inadmissible que les règles ne soient pas les mêmes pour tous : « Je souhaite que la régulation qui nous touche sur des sujets très sensibles comme la protection des données personnelles leur soit appliquée. […] Je souhaite que des règles anti-concurrentielles que nous subissons [...] depuis 20 ans leur soient appliquées, et que l'on traque chez eux les pratiques anti-concurrentielles, car il y en a » a-t-il déclaré.
 
 

Joseph Martin




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