Panne à Orly : 15 % des vols sont annulés à la demande de la DGAC

Ce lundi matin, la DGAC a exigé des compagnies aériennes opérant à Paris-Orly l’annulation de 15 % de leurs vols. La mesure vise à soulager un trafic toujours désorganisé par la panne du système radar de la tour de contrôle, survenue dimanche 18 mai 2025. En l’absence de retour à la normale, la capacité d’atterrissage et de décollage reste limitée, obligeant les opérateurs à réduire leurs fréquences.Faute d’avoir une image radar correcte, ça entrave la régulation. On est obligé d’espacer les atterrissages, c’est comme si on passait de l’informatique à la machine à écrire », explique Gérard Feldzer, consultant aéronautique pour BFMTV.  

Dans un message relayé par ADP (Aéroports de Paris, les passagers sont explicitement appelés à se rapprocher de leur compagnie aérienne afin de connaître l’état de leur vol. Aucun horaire ne peut être garanti, et les annulations de dernière minute restent possibles. En l'absence de visibilité sur les vols provoque des dépenses imprévues pour les passagers : nuits d’hôtel à réserver en urgence, repas non prévus, solutions de transport alternatives à leurs frais...

Dimanche après-midi, la panne du radar de la tour de contrôle d’Orly a imposé une régulation immédiate du trafic aérien. Entre 16 heures et 23 h 30, près de 130 vols ont été annulés, soit environ 40 % des opérations prévues sur cette plage horaire. Paris-Orly étant le deuxième hub aérien français, avec plus de 33 millions de passagers annuels, la désorganisation de son trafic a eu un effet domino sur l’ensemble du réseau aérien.
 

Cette panne en effet ralentit toute la chaîne de sécurité aérienne et met les équipes de contrôle sous tension constante. Pour les compagnies, chaque vol annulé déclenche une cascade de coûts : billets à rembourser, nuits d’hôtel à financer, indemnités à verser, vols à reprogrammer.