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Pénuries d’essence : pas encore de situation préoccupante mais une tension croissante




Vendredi 24 Mars 2023


D’après les chiffres compilés et mis en perspectives par « Le Figaro » 14,9% des stations françaises sont concernées par des pénuries sans que cela signifie pour autant qu’elles soient totalement à sec.



Creative Commons - Pixabay
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Si la pénurie se précisait, ce serait avant tout à cause des consommateurs qui stockent plus que ce dont ils ont besoin par crainte de manquer. Le scénario qui se dessine ces jours-ci avec la grève des raffineries est similaire à ce que l’on connait depuis 2020. Les effets du risque de pénurie pèsent plus lourd que les tensions du secteur. C’est ce que l’on retient des chiffres publiés par Le Figaro dans un long et complet article de mise en perspective de la situation des stations essences en France.
 
« Depuis quelques jours, les blocages s'intensifient dans ces lieux de production comme dans certains des 200 dépôts de l'Hexagone. La conséquence ne s'est pas fait attendre : 14,9% des stations-service du pays ne disposaient pas jeudi à 13h, soit d'essence (SP 98, SP95, E10), soit de diesel, selon les calculs effectués par Fig Data. À l'instar d'octobre dernier, les difficultés varient fortement en fonction de votre département. La Loire-Atlantique est désormais le territoire le plus touché. 53,5% des pompes y déclaraient une rupture. Même chose en Ille-et-Vilaine qui compte aussi près de la moitié de ses points de vente «en difficulté». Le reste de la Bretagne ainsi que, dans une moindre mesure, la Normandie sont également durement touchési », explique la rubrique du quotidien. 
 
Dans les Bouches du Rhône où les grèves sont le plus suivies, moins de la moitié des stations sont touchées. Et dans le reste de la France, plus que des pénuries généralisées, ce sont des difficultés d’approvisionnement qui s’installent dans le secteur. « Les Alpes-Maritimes, les Alpes-de-Haute-Provence ou le Var, ont annoncé mercredi un rationnement des quantités de carburant disponibles à la pompe. À Marseille, 11 stations-service du département seront réquisitionnées de mercredi à vendredi matin, afin d'assurer le ravitaillement des véhicules «prioritaires». Sur les 200 dépôts pétroliers du territoire, «entre cinq et huit» sont ainsi bloqués, selon l'Ufip, syndicat professionnel des entreprises pétrolières. Chez TotalÉnergies, seule la raffinerie de Feyzin (Rhône) fonctionne sur les quatre que compte le groupe. Les grévistes empêchent cependant le carburant de sortir. Les deux autres, Donges et La Mède, sont également arrêtées. La raffinerie Petroineos, située à Lavéra (Bouches-du-Rhône), s'est pareillement arrêtée à cause de la grève », ajoute Le Figaro.
 
Pour l’heure les automobilistes sont relativement peu gênés d’autant que les prix ont augmenté de seulement deux centimes. Quant à un retour à la normale, difficile à dire. Les syndicats ont de nouveau appeler à se mobiliser le 28 mars. 
 
Lire ici en intégralité l’article et les chiffres publiés par « Le Figaro »

Joseph Martin




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