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Pinault cède ses parts de Fnac-Darty à l’Allemand Ceconomy




Jeudi 27 Juillet 2017


François-Henri Pinault a cédé ses parts dans le groupe Fnac-Darty au groupe allemand Ceconomy. Une décision qui ne devrait pas avoir d’incidences sociales sur le groupe puisque Pinault, par Artémis, possédait un peu moins de 25% du groupe.



Pinault cède ses parts de Fnac-Darty à l’Allemand Ceconomy
Le plus gros actionnaire de Fnac-Darty cède ses parts. Autrement dit, le principal actionnaire du groupe est un Allemand. Il y a plusieurs façons de résumer la décision du groupe du milliardaire François-Henri Pinault de céder ses parts Fnac-Darty à l’Allemand Ceconomy. « L'«agitateur culturel» tourne une nouvelle page. La Fnac, icône de la culture à la française depuis plus de soixante ans, va devenir en partie allemande. La famille Pinault, son actionnaire principal, a annoncé mercredi la vente de ses parts à Ceconomy, le champion allemand de l'électronique grand public (groupe Metro). La famille Pinault possédait jusqu'ici 24,33 % du capital de Fnac-Darty par l'intermédiaire de sa holding Artemis, ce qui en faisait le premier actionnaire, loin devant Vivendi (11 %), le reste étant éparpillé en Bourse » résume Le Parisien.
 
En fait, la décision doit surtout être comprise comme une décision stratégique de Pinault. La santé financière ou l’avenir de Fnac-Darty n’a rien à voir là-dedans. Le milliardaire français a en effet vendu ses parts dans des enseignes qui ne sont pas au cœur de ses nouvelles priorités. « Si l'annonce a surpris les salariés de Fnac-Darty, la vente des deux enseignes s'inscrit dans la stratégie de recentrage du groupe Kering, propriété de Pinault, sur le luxe et le « life style ». Dans le même esprit, Pinault s'était déjà délesté de Surcouf, de la Redoute, du Printemps et de Conforama » relativise le quotidien français. Pour le groupe de Pinault, c’est 452 millions qui vont entrer pour conforter le recentrage stratégique.
 
Pour Fnac-Darty, l’ouverture sur le marché allemand est plutôt une bonne nouvelle. Par ailleurs les syndicalistes ont estimé qu’ils étaient satisfaits que ces parts soient achetées par un groupe industriel dans le même domaine plutôt qu’un fonds. De toute façon, avec un peu moins du quart des parts, Ceconomy ne devient pas le grand manitou du groupe. Enfin, aucune conséquence sur l’emploi n’est d’ailleurs à prévoir.

Joseph Martin



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