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Pour se relancer, le Printemps ferme sept magasins la relance




Mardi 10 Novembre 2020


Le groupe Printemps a présenté son plan de relance et annonce que quatre magasins Printemps et trois Citadium vont fermer. L’objectif est de réduire les pertes opérationnelles avec des suppressions d’emplois d’ici 2021.



Creative Commons - Pixabay
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Une relance sous forme de cure d’amaigrissement. Le groupe Printemps vient d’annoncer son plan pour limiter la casse. Et de « relance », le plan n’a que le nom. Dans les faits, c’est une opération douloureuse qui s’annonce et le groupe va nettement régresser. Quatre des dix-neuf magasins Printemps ainsi que trois des huit citadiums vont mettre la clé sous la porte. « D’ici à janvier 2022, le groupe détenu depuis 2013 par le fonds Disa, aux mains de personnalités du Qatar, va tirer le rideau de ses magasins Printemps du centre Italie 2 à Paris, du Havre, de Strasbourg et de Metz, ainsi que les adresses qu’exploite Citadium à Paris, sur l’avenue des Champs-Elysées et la place de la Nation, et à Toulon. Le plan porte également sur une réorganisation des services au sein du siège du Printemps » précise Le Monde .
 
Ces fermetures sont accompagnées de la suppression annoncée de 428 emplois d’ici l’été prochain. Le tout pour agir sur les pertes de fonctionnement du groupe, durement touché par les diverses crises qui frappent depuis cinq ans le secteur du commerce. Malgré les engagements à éviter le plus possible les licenciements, on voit mal comment ce plan pourrait éviter la casse sociale alors que plus d’un salarié sur dix du groupe est concerné. 
« Les difficultés du groupe, dont les ventes ont atteint 1,7 milliard d’euros l’an dernier, ne sont pas nouvelles. L’enseigne Printemps est confrontée à la mauvaise santé du marché de l’habillement en France et à la baisse chronique de la fréquentation des grands magasins. Bien que le groupe revendique 70 millions de visiteurs par an, les ventes sont « en recul de 17 % sur les cinq dernières années » explique le groupe, cité par Le Monde.E-commerce, gilets jaunes puis Covid-19, les déboires se multiplient pour un secteur en lambeaux.

Joseph Martin

Dans cet article : Citadium, Le Monde, Le Printemps



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