Les paramètres financiers et structurels de l’offre sur SFR
Le 14 octobre 2025, Orange, Bouygues Telecom et Free (groupe Iliad) ont présenté à Altice France une offre non contraignante visant le rachat de SFR. Cette proposition, évaluée à 17 milliards d’euros, intervient dans un contexte de désendettement du groupe Altice et d’ouverture du marché à des opérations de concentration entre opérateurs de téléphonie en France.
Selon Reuters, l’offre conjointe déposée par les trois opérateurs porte sur la majorité des actifs de SFR, à l’exclusion de certaines filiales et participations. La proposition valorise les activités principales à 17 milliards d’euros et prévoit une répartition du capital entre les acquéreurs : Bouygues Telecom (43 %), Free / Iliad (30 %) et Orange (27 %).
Le plan de rachat s’appuie sur la restructuration financière d’Altice France, validée par le tribunal de commerce de Paris le 4 août 2025. D’après la même source, la dette du groupe est passée de 24,1 milliards à 15,5 milliards d’euros, soit une réduction de près de 36 %. Cette décision allège les charges financières d’environ 400 millions d’euros par an et permet à Altice de redevenir éligible à un processus de cession. Patrick Drahi, fondateur d’Altice, conserve 55 % du capital après restructuration, contre 45 % pour les créanciers. Selon le Financial Times, la valorisation totale du groupe, dette comprise, atteindrait 26 milliards d’euros.
En parallèle, Altice et Bouygues Telecom préparent la vente de leur coentreprise Infracos, qui regroupe environ 3 700 tours télécoms. L’opération, révélée par Le Monde, pourrait rapporter environ 480 millions d’euros et participer au désendettement de SFR avant finalisation du projet de rachat.
Selon Reuters, l’offre conjointe déposée par les trois opérateurs porte sur la majorité des actifs de SFR, à l’exclusion de certaines filiales et participations. La proposition valorise les activités principales à 17 milliards d’euros et prévoit une répartition du capital entre les acquéreurs : Bouygues Telecom (43 %), Free / Iliad (30 %) et Orange (27 %).
Le plan de rachat s’appuie sur la restructuration financière d’Altice France, validée par le tribunal de commerce de Paris le 4 août 2025. D’après la même source, la dette du groupe est passée de 24,1 milliards à 15,5 milliards d’euros, soit une réduction de près de 36 %. Cette décision allège les charges financières d’environ 400 millions d’euros par an et permet à Altice de redevenir éligible à un processus de cession. Patrick Drahi, fondateur d’Altice, conserve 55 % du capital après restructuration, contre 45 % pour les créanciers. Selon le Financial Times, la valorisation totale du groupe, dette comprise, atteindrait 26 milliards d’euros.
En parallèle, Altice et Bouygues Telecom préparent la vente de leur coentreprise Infracos, qui regroupe environ 3 700 tours télécoms. L’opération, révélée par Le Monde, pourrait rapporter environ 480 millions d’euros et participer au désendettement de SFR avant finalisation du projet de rachat.
Conséquences industrielles et réglementaires envisagées
Le projet de rachat prévoit le partage des actifs de SFR entre les trois opérateurs : abonnés, infrastructures, fréquences et segments B2B. Selon Reuters, la répartition s’appuierait sur la géographie actuelle du réseau et la spécialisation commerciale de chaque acquéreur.
Une fois finalisée, l’opération ramènerait le marché français de la téléphonie de quatre à trois acteurs majeurs. Ce scénario relancerait le débat sur la concurrence et la régulation des prix. Toutefois, les autorités européennes n’ont pas encore statué sur la compatibilité de cette concentration avec le droit de la concurrence.
L’Autorité de la concurrence et l’ARCEP examineront le dossier. D’après Frandroid, le régulateur rappelle qu’il « n’existe pas de chiffre magique » en matière de nombre d’opérateurs, mais qu’une consolidation ne pourra être validée qu’avec des garanties suffisantes pour les consommateurs et les investissements dans la fibre et la 5G.
Pour les abonnés, Boursorama mentionne que les transferts seraient automatiques vers l’un des trois opérateurs, sans modification immédiate des contrats. La marque RED by SFR fait toutefois l’objet de discussions : Univers Freebox rapporte que Free souhaite l’acquérir intégralement.
Une fois finalisée, l’opération ramènerait le marché français de la téléphonie de quatre à trois acteurs majeurs. Ce scénario relancerait le débat sur la concurrence et la régulation des prix. Toutefois, les autorités européennes n’ont pas encore statué sur la compatibilité de cette concentration avec le droit de la concurrence.
L’Autorité de la concurrence et l’ARCEP examineront le dossier. D’après Frandroid, le régulateur rappelle qu’il « n’existe pas de chiffre magique » en matière de nombre d’opérateurs, mais qu’une consolidation ne pourra être validée qu’avec des garanties suffisantes pour les consommateurs et les investissements dans la fibre et la 5G.
Pour les abonnés, Boursorama mentionne que les transferts seraient automatiques vers l’un des trois opérateurs, sans modification immédiate des contrats. La marque RED by SFR fait toutefois l’objet de discussions : Univers Freebox rapporte que Free souhaite l’acquérir intégralement.