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Renault : la vente des véhicules décolle en Algérie




Jeudi 19 Novembre 2015


Renault détient 33,6 % de parts de marché en Algérie, où elle vend énormément de véhicules.



Source : Pixabay, image libre de droits.
Source : Pixabay, image libre de droits.
L’entreprise française Renault vend un grand nombre de véhicules en Algérie où elle détient 33,6%de parts de marché.

Un article en ligne du Point explique comment ce chiffre « n'a pas laissé indifférents les milieux économiques hexagonaux. »
 

« De quoi se frotter les mains »

L’article du Point, assure que « selon la chaîne de télévision du groupe NextRadio d'Alain Weill, en dix mois, Renault Algérie a vendu 71 415 véhicules neufs, » et ce après « avoir investi 50 millions d'euros dans la construction de l'usine d'Oran détenue à 51 % par l'État algérien et inaugurée il y a juste un an. »

Guillaume Josselin, le PDG de Renault en Algérie explique à BFM Business : « En Algérie, Renault a atteint 33,6 % de parts de marché sur les dix premiers mois de 2015, contre 26,2 % à la même période de 2014. »

L’article précise que  « pour mesurer l'importance de cette performance, il y a lieu de comparer avec les ‘seuls’ 19,4 % de parts de marché de la marque au losange en France et surtout retenir que cette performance est équivalente à celle réalisée par Renault en Italie durant la même période, et presque équivalente à sa position au Maroc Renault contrôle plus d'un tiers du marché des voitures neuves. »

Le Point explique qu’ « il faut ajouter à toutes ces constatations que ces performances ne doivent rien à l'État algérien qui continue d'acheter massivement des voitures importées pour ses besoins. En effet, 95 % des Renault fabriquées à Oran sont achetées par des particuliers, ce qui ajoute à l'éclat de la marque au losange. »

Par ailleurs, « l'usine d'Oran a été rejointe par des fournisseurs tels Joktal, spécialisés sur les pièces d'injection plastique, mais aussi Martur, Sirel et Satel. Au-delà des 500 emplois déjà existants, dont 36 % pour des femmes, on attend la création de 500 emplois supplémentaires. »
 
 

Joseph Martin




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