Carnets du Business


           

Renault, le contre-exemple du secteur automobile




Lundi 13 Février 2017


Carlos Ghosn le PDG de Renault avait affirmé que malgré les difficultés dans le secteur automobile, une bonne stratégie bien mise en application permettrait de s’en sortir. L’année record de la marque au losange, qui dépasse maintenant Nissan, montre que la méthode Ghosn a payé.



DR Renault Nissan
DR Renault Nissan
En 2016 Renault a vendu plus de trois millions de véhicules et réalisé un chiffre d’affaires de 51,24 milliards d’euros pour une marge opérationnelle de 6,4%. Des chiffres records qui permettent à la marque de doubler pour la première fois son allié Nissan. Pour Les Echos , c’est un « rééquilibrage des forces historique au sein de leur alliance. »  « Désormais, laisse entendre Carlos Ghosn, le patron à double casquette, l'évolution de cette structure est à l'ordre du jour. Fort de ses résultats, Renault devrait accélérer encore lors de son prochain plan stratégique, en octobre, avec l'objectif d'une marge opérationnelle de 7 % et d'un chiffre d'affaires de 70 milliards en 2022. En quelques années, le Losange a parcouru beaucoup de chemin en misant sur la diversification : celle de sa gamme de véhicules (32 nouveaux modèles lancés depuis 2010), de ses débouchés géographiques et de ses partenaires - en ouvrant ses usines à d'autres constructeurs » continue le quotidien économique.

Si le PDG globetrotteur – il divise ses mois entre le Japon et la France, sans parler des autres voyages régulier – se frotte les mains, c’est parce que ces résultats sont sans conteste le fruit d’une méthode dont il a le secret. « Aux commandes de Renault depuis plus de onze ans, Carlos Ghosn est entièrement comptable de la situation actuelle. Plongé à la limite de la faillite en 2009 à la suite de la crise financière mondiale, le groupe a annoncé ce vendredi 10 février les résultats les plus brillants de son histoire. Il a vendu 13 % de voitures de plus qu’en 2015, a accru son chiffre d’affaires de près de 6 milliards d’euros et ses bénéfices ont bondi de près de 38 %, à 3,3 milliards d’euros. Une deuxième année de très forte croissance qui vient effacer les critiques récurrentes sur la fragilité de Renault par rapport à son allié japonais Nissan et sur l’abandon progressif de la France par un constructeur aimanté par les seules perspectives des marchés émergents » commente Le Monde. Toujours décrié, il jubile devant ces chiffres plus explicites que lui : la méthode Ghosn fonctionne.

Joseph Martin




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