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Corporate management
Une bascule nette dans le rouge pour Stellantis
Le 21 juillet 2025, Stellantis a publié ses résultats financiers pour les six premiers mois de l’année. Le groupe automobile annonce une perte nette de 2,3 milliards d’euros, contre un bénéfice de 5,6 milliards d’euros au premier semestre 2024, soit un écart de 7,9 milliards d’euros sur un an.
Cette dégradation s’accompagne d’une baisse de 12,5 % du chiffre d’affaires, qui atteint 74,3 milliards d’euros contre 84,9 milliards un an plus tôt. L’EBIT ajusté chute à –1,2 milliard d’euros, contre 8,7 milliards d’euros au premier semestre de l’année précédente. La marge opérationnelle passe de 11 % à –1,6 %.
Cette dégradation s’accompagne d’une baisse de 12,5 % du chiffre d’affaires, qui atteint 74,3 milliards d’euros contre 84,9 milliards un an plus tôt. L’EBIT ajusté chute à –1,2 milliard d’euros, contre 8,7 milliards d’euros au premier semestre de l’année précédente. La marge opérationnelle passe de 11 % à –1,6 %.
Charges, droits de douane, transition industrielle : trois causes majeures
La direction du groupe attribue cette performance à un ensemble de facteurs exceptionnels : « Les résultats ont été affectés par l’environnement réglementaire changeant, notamment l’instauration de nouveaux droits de douane sur les importations chinoises aux États-Unis, ainsi que par des dépréciations d’actifs non stratégiques », indique Stellantis dans son communiqué officiel daté du 21 juillet 2025.
• L’impact direct des droits de douane imposés aux véhicules importés en Amérique du Nord est estimé à 300 millions d’euros.
• Des arrêts temporaires de production ont eu lieu en réponse à ces mesures commerciales.
• En Europe, plusieurs modèles stratégiques sont encore « en phase de montée en cadence », selon le communiqué, ce qui limite le volume livré sur la période.
Ces difficultés s’accompagnent de charges exceptionnelles nettes de 3,3 milliards d’euros avant impôts, comprenant des annulations de programmes, des frais de restructuration, ainsi qu’une réévaluation comptable de certaines plateformes.
• L’impact direct des droits de douane imposés aux véhicules importés en Amérique du Nord est estimé à 300 millions d’euros.
• Des arrêts temporaires de production ont eu lieu en réponse à ces mesures commerciales.
• En Europe, plusieurs modèles stratégiques sont encore « en phase de montée en cadence », selon le communiqué, ce qui limite le volume livré sur la période.
Ces difficultés s’accompagnent de charges exceptionnelles nettes de 3,3 milliards d’euros avant impôts, comprenant des annulations de programmes, des frais de restructuration, ainsi qu’une réévaluation comptable de certaines plateformes.
Flux de trésorerie en forte dégradation
Le flux de trésorerie libre industriel ressort à –4,1 milliards d’euros, contre +3,1 milliards à la même période l’an dernier. Cette dégradation s’explique en partie par une augmentation des stocks de composants et de véhicules dans un contexte de ralentissement des livraisons.
Par ailleurs, le volume total de véhicules écoulés s’élève à 1,45 million d’unités au deuxième trimestre 2025, soit une baisse de 6 % en glissement annuel, affectant principalement les marchés nord-américain et européen.
Face à cet environnement instable, Stellantis a suspendu ses prévisions annuelles dès le 30 avril 2025. La direction indique que la visibilité reste limitée sur le second semestre, mais que les mesures correctives sont engagées. « Nous poursuivons l’exécution de notre stratégie produits à forte valeur ajoutée et restons concentrés sur la discipline des coûts dans chaque région opérationnelle », précise la direction dans son rapport. L’entreprise confirme également la nomination d’Antonio Filosa en tant que directeur général, en remplacement de Carlos Tavares, dont le mandat a pris fin à l’issue de l’assemblée générale extraordinaire.
Par ailleurs, le volume total de véhicules écoulés s’élève à 1,45 million d’unités au deuxième trimestre 2025, soit une baisse de 6 % en glissement annuel, affectant principalement les marchés nord-américain et européen.
Face à cet environnement instable, Stellantis a suspendu ses prévisions annuelles dès le 30 avril 2025. La direction indique que la visibilité reste limitée sur le second semestre, mais que les mesures correctives sont engagées. « Nous poursuivons l’exécution de notre stratégie produits à forte valeur ajoutée et restons concentrés sur la discipline des coûts dans chaque région opérationnelle », précise la direction dans son rapport. L’entreprise confirme également la nomination d’Antonio Filosa en tant que directeur général, en remplacement de Carlos Tavares, dont le mandat a pris fin à l’issue de l’assemblée générale extraordinaire.
