Une pression judiciaire à fort potentiel financier
Le contentieux initié par l’UFC-Que Choisir devant le tribunal judiciaire de Paris repose sur les rappels de 2,5 millions de véhicules équipés d’airbags défectueux Takata. L’association exige une indemnisation intégrale des automobilistes immobilisés : frais d’assurance, pertes d’usage, frais annexes et préjudice moral. L’action s’appuie sur la directive européenne 2020/1828, transposée en droit français fin avril. « L’objectif est d’ouvrir une brèche dans l’impunité logistique des constructeurs », a déclaré Alain Bazot, président de l’UFC.
Stellantis avait déjà provisionné 951 millions d’euros dès 2023 pour couvrir les frais liés aux airbags Takata à l’échelle mondiale. Mais les analystes estiment que le coût total de la procédure française pourrait excéder 1,3 milliard d’euros, en cas de condamnation intégrale, mettant à l’épreuve la solidité de ses marges opérationnelles.
Stellantis avait déjà provisionné 951 millions d’euros dès 2023 pour couvrir les frais liés aux airbags Takata à l’échelle mondiale. Mais les analystes estiment que le coût total de la procédure française pourrait excéder 1,3 milliard d’euros, en cas de condamnation intégrale, mettant à l’épreuve la solidité de ses marges opérationnelles.
Des tensions industrielles et réputationnelles persistantes
En parallèle, les immobilisations massives imposées par les autorités – 1,7 million de véhicules Citroën et DS déjà retirés de la circulation depuis juin 2025 – affectent les capacités opérationnelles du réseau après-vente. Stellantis a déjà réparé 481 000 unités mais peine à absorber l’afflux restant. Ce blocage perturbe les relations commerciales, entraîne des coûts cachés pour les distributeurs et dégrade les indicateurs de satisfaction client.
Les conséquences réputationnelles pèsent également sur le groupe. Dans un contexte de transition stratégique vers l’électrification, le scandale Takata expose Stellantis à un double risque : affaiblissement de la confiance des consommateurs et volatilité accrue de ses actifs boursiers. L’issue de l’action judiciaire portée par l’UFC pourrait ainsi constituer un signal fort, tant pour les investisseurs que pour les autorités européennes de régulation.
Les conséquences réputationnelles pèsent également sur le groupe. Dans un contexte de transition stratégique vers l’électrification, le scandale Takata expose Stellantis à un double risque : affaiblissement de la confiance des consommateurs et volatilité accrue de ses actifs boursiers. L’issue de l’action judiciaire portée par l’UFC pourrait ainsi constituer un signal fort, tant pour les investisseurs que pour les autorités européennes de régulation.