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Smoovengo confirmé à la gestion des Velib’ pour quinze ans




Vendredi 5 Mai 2017


Le tribunal administratif de Paris a rejeté le recours de JCDEcaux qui s’opposait à la décision de changer de gestionnaire des Velib’. La PME de Montpellier Smoovengo est donc confirmée à la tête de ce système pour une durée de dix ans.



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JCDecaux a perdu devant le tribunal administratif de Paris mais se pourvoit en cassation. Alors que la régie publicitaire était aux commandes des Vélib’ de Paris depuis leur lancement en 2007, c’est désormais la PME Smoovego qui reprend le flambeau. « Une heure plus tard, le syndicat métropolitain a indiqué dans un communiqué que sa présidente, Marie-Pierre de La Gontrie, signerait dès ce vendredi ce contrat avec Smoovengo, dont le montant est estimé à 600 millions d'euros. Ce groupement qui comprend notamment la start-up Smoove et Indigo, le gestionnaire de parkings, n'a pas manqué de saluer cette décision dans un communiqué » raconte Le Figaro.
 
La PME basée à Montpellier s’est félicitée de cette décision et a annoncé que dès le début de l’année  2018, les vélos seront mis à la disposition des usagers. Ajoutant que ces vélos seront même « les plus innovants du monde ».
 
« Cette décision est un coup dur pour JCDecaux, qui gère des systèmes de vélos en libre-service dans 70 villes dans le monde. Concrètement, les trois juges du tribunal administratif ont écarté les arguments avancés par JCDecaux, estimant notamment que l'appel d'offres remporté par Smoovengo ne devait pas «prévoir expressément (…) la reprise des salariés» employés actuellement par Cyclocity France, la filiale de JCDecaux qui gère le Vélib' » rapporte le quotidien français.
 
JCDecaux avait par ailleurs dénoncé l’implication du frère du patron de Smoovengo dans la préparation du cahier des charges, insinuant que les dés étaient pipés. Le tribunal a rejeté l’accusation estimant que le frère du patron de la PME n’avait pas influencé la procédure. « Néanmoins, JCDecaux ne s'avoue pas battu. Dans cette affaire, le groupe va se pourvoir en cassation devant le Conseil d'État. Il faudra attendre entre trois et six mois pour que la plus haute juridiction administrative rende son arrêt. Cette procédure n'est pas suspensive » conclue Le Figaro.

Joseph Martin

Dans cet article : JCDecaux, Le Figaro, Smoovengo, Velib'



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