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Stellantis : 5,8 milliards d’euros de bénéfice net au premier semestre 2021




Mardi 3 Août 2021


Pour son premier bilan depuis la fusion entre PSA et Fiat Chrysler, le groupe Stellantis roule des mécaniques avec un bénéfice net de 5,9 milliards d’euros et un chiffre d’affaires de 72,6 milliards d’euros.



Creative Commons - Pixabay
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Aucune donnée ni statistique n’est facile à analyser dans le contexte du Covid-19. En cette année 2021 où l’on observe des chiffres de reprises ou de rattrapages des pertes de l’an dernier, Stellantis fait ses premiers pas depuis la fusion entre PSA et Fiat Chrysler au début de l’année. Alors l’annonce des chiffres du premier semestre sont déclamés dans un étrange contexte. Mardi 3 aout, le nouveau groupe a annoncé un bénéfice net de 5,8 milliards d’euros sur la période, s’empressant de comparer avec les 800 millions d’euros de pertes de 2020. 

« Son chiffre d’affaires de 72,6 milliards d’euros est près de quatre fois plus important que l’an passé. « Nous avons eu un très bon semestre en termes de marges comme de ventes », s’est félicité le directeur financier du groupe, Richard Palmer, lors d’une conférence de presse. Stellantis a enregistré une marge équivalente à 11,4 % du chiffre d’affaires, « une marge record pour les deux groupes originels », selon M. PalmerLe groupe a notamment enregistré de bons résultats sur le marché nord-américain, avec des bonnes ventes de ses pick-up Ram et de ses Jeep hybrides. En Europe, le premier marché du groupe, les Peugeot 2008 et les nouvelles Citroën C4, Opel Mokka et Fiat 500 électrique portent les ventes, souligne le groupe. « Les synergies entre les deux groupes ont été mises en place plus vite que prévu », a souligné le directeur financier. Stellantis groupe compte atteindre une marge opérationnelle autour de 10 % sur l’année 2021, alors qu’il visait entre 5,5 et 7,5 % au début de l’année » compile Le Monde.

L’incertitude pèse néanmoins sur les prochains mois. Un nouveau confinement ou une aggravation de la pénurie de semi-conducteurs qui a déjà causé la mise à l’arrêt de chaines de production pourrait changer la donne. Optimiste, le groupe ne table pas dessus et espère que l quatrième trimestre sera l’occasion d’une nouvelle embellie.

Joseph Martin

Dans cet article : Fiat Chrysler, Le Monde, PSA, Stellantis



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