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Thalès remporte les enchères et récupère Gemalto




Lundi 18 Décembre 2017


Atos, concurrent de Thalès pour le rachat de Gemalto s’est déclaré perdant. Le groupe français va donc récupérer dans son escarcelle le géant mondial de la carte SIM.



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Thales a remporté les enchères sur son concurrent Atos. Le conseil d’administration de cette dernière vient en effet d’annoncer qu’il ne souhaitait pas faire une proposition supérieure à celle de 51 euros par action Gemalto. Atos s’est rangé à l’évidence, notant sans peine l’enthousiasme de Gemalto où les administrateurs ont validé unanimement la proposition de Thales.

 

C’est une bon coup pour le Français qui ajoute  son savoir faire la technologie de pointe de Gemalto dans les cartes SIM et la sécurité numérique. « Le groupe dirigé par Thierry Breton avait dégainé une offre à 46 euros par action Gemalto la semaine dernière. Une proposition certes non-sollicitée mais qui se voulait amicale. Le conseil d'administration de Gemalto avait décliné. Trop chiche pour les actionnaires, trop risquée pour les dirigeants, trop incertaine pour les salariés. Il avait toutefois laissé la porte ouverte aux discussions. Le marché avait cru à un relèvement ou à l'arrivé d'une offre concurrente, mais avec une grande prudence : le titre évoluait légèrement au-delà de 46 euros, mais peinait à s'en éloigner. La rumeur d'un chevalier blanc a circulé rapidement » raconte le site Boursier.com.

 

L’hypothèse Thalès a vite été envisagée tant les conditions étaient rigoureuses. « Gemalto figure sur la liste des sociétés stratégiques qui confère un droit de veto à l'Etat sur toute opération, il faut donc que l'acquéreur soit français; il faut aussi qu'il dispose d'une force de frappe financière de plusieurs milliards d'euros en numéraire; il faut enfin qu'il ait des activités dans le domaine de la sécurité numérique. Pas besoin de chercher midi à quatorze heures, seul Thales remplissait les trois critères. »

 

Avec 51 euros par action, Thalès a pris le dessus sur Atos par une offre supérieure de 10,87% pour un total de 4,8 milliards d’euros. « Mais contrairement à l'offre initiale, celle-ci est recommandée à l'unanimité par le conseil d'administration de Gemalto, dont le directeur général, Philippe Vallée, prendra les rênes de la nouvelle division créée au sein de Thales. Les planètes semblent totalement alignées entre les deux entreprises, ce qui a sans doute conduit au renoncement rapide d'Atos, qui se tient prête, mais seulement en cas d'échec du mariage » ajoute le site spécialisé.


Joseph Martin




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