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UFC Que Choisir lance une procédure contre Vinted pour « pratique commerciale trompeuse »




Mardi 18 Mai 2021


L’application de vente et achat préférée des occasions de jouets et vêtements Vinted est dans le viseur de l’UFC Que Choisir. L’association de défense des consommateurs lance une procédure groupée contre l’entreprise à qui elle reproche d’avoir systématisé une commission « soi-disant optionnelle ».



Creative Commons - Pixabay
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La relation entre les entreprises et les consommateurs est obligée, c’est la loi, de ne pas être trompeuse. Et si certaines indications laissent penser autre chose que la réalité, on peut être rattrapé par la patrouille. En l’espèce, c’est UFC Que Choisir qui saisit la justice pour un cas qu’elle estime être problématique. « La « protection acheteurs » de Vinted est-elle une « pratique commerciale trompeuse » ? C’est, en tout cas, ce que pense l’association de consommateurs UFC-Que choisir, qui a lancé, mardi 18 mai, une action de groupe contre le champion de la vente en ligne de vêtements de seconde main, en raison d’une commission « soi-disant optionnelle » facturée lors de chaque transaction « et dont le montant n’apparaît qu’au moment de payer ». « Cette commission est présentée par Vinted comme optionnelle, mais elle est, en réalité, obligatoire », regrette l’association dans un communiqué, car « aucune fonctionnalité ne permet de la refuser, de la désactiver ou de la supprimer » » rapporte Le Monde.

L’entreprise fondée en Lituanie avance le chiffre de 45 millions de membres dans le monde a percé dans treize marchés stratégiques dont la France. L’action en justice a été faite devant le tribunal judiciaire de Paris. « Objectif : « faire sanctionner ces pratiques illicites » et permettre aux consommateurs d’être remboursés « des sommes indûment facturées par Vinted ». Pour l’association, « des millions de personnes sont concernées » et « les sommes générées par la facturation indue de cette commission sont colossales ». L’action de groupe permet aux victimes d’un même préjudice, causé par un professionnel, de se défendre collectivement devant la justice, par l’entremise d’une association agréée ou un syndicat dont l’objet statutaire porte sur les intérêts défendus, en l’occurrence les droits des consommateurs » continue le quotidien français. En attendant que l’on sache si le dossier est jugé recevable par le tribunal de Paris.

Joseph Martin




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