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UK : une croissance historiquement faible




Mardi 12 Novembre 2019


Le Royaume-Uni a enregistré une croissance de son PIB de 1% au troisième trimestre. C’est le niveau le plus bas depuis quasiment une décennie. Une situation économique qui n’est pas catastrophique mais qui s’explique notamment par les incertitudes politiques qui pèse sur le pays.



Creative Commons - Pixabay
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Investir au Royaume-Uni relève du jeu de hasard. Avec un feuilleton politique interminable concernant le Brexit, le pays n’envoie clairement pas les meilleurs signaux aux investisseurs internationaux. Une situation qui se fait ressentir pour une économie habituellement très attractive. « La croissance de l'économie britannique a ralenti plus que prévu au troisième trimestre pour tomber, en rythme annuel, à son plus bas niveau depuis près de dix ans, le ralentissement économique mondial et les inquiétudes liées au Brexit ayant affecté les investissements des entreprises et le secteur manufacturier. La croissance annuelle du PIB est ressortie à 1,0% contre 1,3% au deuxième trimestre et 1,1% anticipé par les économistes interrogés par Reuters, a annoncé l'Office national de la statistique (ONS) vendredi. Il s'agit du chiffre le plus faible depuis le premier trimestre 2010 » rapporte Le Figaro.

La situation économique du pays est difficile à lire tant les étapes du Brexit n’ont été qu’une suite d’ultimatum repoussés dès qu’ils arrivent à échéance. « Ce ralentissement reflète un rebond moins fort que prévu de la croissance trimestrielle du PIB après la contraction du deuxième trimestre, contre-coup du mouvement de stockage massif des entreprises en prévision de la sortie du pays de l'Union européenne censée initialement intervenir en mars. Le produit intérieur brut (PIB) a augmenté de 0,3% sur la période juillet-septembre, un chiffre inférieur au 0,4% attendu par la Banque d'Angleterre (BoE) et par le consensus. La BoE a relevé la semaine dernière sa prévision de croissance pour l'ensemble de cette année à 1,4% contre 1,3%, en anticipation d'un rebond de la croissance au troisième trimestre » continue le quotidien français. 

Une situation économique qui devrait perdurer au quatrième trimestre et être instrumentalisée par les deux camps des élections législatives à venir. Pour le gouvernement et les pros Brexit ce sont ceux qui bloquent qui seront montrés comme responsable des incertitudes politiques en freinant une décision avalisée par la démocratie directe. Pour les anti Brexit, c’est la démonstration que la sortie de l’UE est maluvaise pour le pays.


Joseph Martin

Dans cet article : Brexit, croissance, Le Figaro, PIB, UK



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