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Uber, 470 millions de dollars de pertes pour 415 millions de chiffre d’affaires




Mercredi 1 Juillet 2015


Bloomberg a consulté un document Uber destiné aux investisseurs. D’après les chiffres mis en avant par la société elle-même, les pertes s’élèvent à 470 millions d’euros. La mauvaise publicité de la lutte contre les taxis, bien qu’elle ne concerne qu’un département d’Uber, risquent de décourager un peu plus les investisseurs.



D’après Bloomberg News l’entreprise Uber, pourtant valorisée 40 milliards de dollars, fait état d’un chiffre d’affaires de seulement 415 millions de dollars pour 470 millions de pertes. Le média anglophone se base sur un document de l’entreprise qui a été transmis à des potentiels investisseurs. Le groupe essaierait en effet de vendre entre 1 et 1,2 milliard de titres. 
 
Si la période n’est pas précisément indiquée dans le document Bloomberg affirme que « les lourdes pertes augmentent avec l’expansion du service de réservation de voitures  avec une féroce concurrence locale. » Sans qu’il soit pourtant possible de chiffrer ces pertes.

Manque de transparence, concurrence et légalité

Bloomberg montre que les chiffres de la société sont rares et que « la compagnie co-fondée par Travis Kalanick reste très secrète à propos de ses performances financières, même avec les possibles futurs investisseurs. »

C’est un fait, Uber suscite de fortes interrogations partout où la compagnie s’installe, c’est-à-dire aux quatre coins du monde dans environ 300 villes. En France, le statut intermédiaire entre taxi et VTC déplaît. «  Cette activité de transport public particulier de personnes est désormais encadrée par la loi dite Thévenoud, entrée en vigueur en France le 1er janvier 2015. Celle-ci stipule notamment que les chauffeurs de VTC doivent être des professionnels. Cela implique entre autres le suivi d'une formation de plus de 200 heures pour un coût de 6.000 euros, et un  statut d'auto-entrepreneur, dont les revenus sont plafonnés à 7.500 euros par an. Ce qui est le cas des chauffeurs professionnels roulant pour UberX ou UberBerline par exemple » explique La Tribune.fr.

Alors que les batailles judiciaires se multiplient, le manque de transparence et les inquiétudes de la concurrence accentuent le problème d’image de la compagnie.

Joseph Martin




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