Une obligation européenne qui transforme la gestion des virements
Adoptée dans le cadre du règlement européen 2024/886, cette réforme impose à toutes les banques de la zone SEPA de vérifier la concordance entre le nom du bénéficiaire et son IBAN avant l’exécution d’un virement. Ce dispositif, baptisé Verification of Payee (VoP), vise à réduire les risques d’erreurs et de fraudes dans les échanges financiers, en particulier pour les virements instantanés. Les établissements bancaires disposent d’un délai maximal de cinq secondes pour effectuer cette vérification.
Cette évolution s’inscrit dans une logique de sécurisation renforcée des paiements électroniques. Les entreprises devront donc veiller à la conformité de leurs bases de données clients et fournisseurs avec les dénominations légales enregistrées auprès des banques. En cas de divergence, le système émettra une alerte, voire bloquera le transfert. Ce contrôle, automatique et gratuit, deviendra une étape incontournable du processus comptable et financier.
Cette évolution s’inscrit dans une logique de sécurisation renforcée des paiements électroniques. Les entreprises devront donc veiller à la conformité de leurs bases de données clients et fournisseurs avec les dénominations légales enregistrées auprès des banques. En cas de divergence, le système émettra une alerte, voire bloquera le transfert. Ce contrôle, automatique et gratuit, deviendra une étape incontournable du processus comptable et financier.
Des conséquences directes pour les entreprises et la trésorerie
Les directions financières devront anticiper cette évolution, notamment dans le cadre des virements de masse ou des paiements automatisés via ERP. Une simple incohérence entre la raison sociale et le compte destinataire pourrait générer des blocages en chaîne. L’enjeu est donc de fiabiliser les référentiels fournisseurs et de sensibiliser les équipes comptables avant la mise en œuvre effective.
Au-delà de la contrainte, cette réforme constitue une opportunité : elle renforce la confiance dans les paiements interentreprises et réduit les risques liés aux fraudes au faux RIB, qui représentaient plusieurs centaines de millions d’euros de pertes chaque année en Europe. À terme, ce dispositif contribuera à fluidifier les échanges et à sécuriser la trésorerie, dans un environnement où la vitesse et la fiabilité des virements sont devenues essentielles à la compétitivité des entreprises.
Au-delà de la contrainte, cette réforme constitue une opportunité : elle renforce la confiance dans les paiements interentreprises et réduit les risques liés aux fraudes au faux RIB, qui représentaient plusieurs centaines de millions d’euros de pertes chaque année en Europe. À terme, ce dispositif contribuera à fluidifier les échanges et à sécuriser la trésorerie, dans un environnement où la vitesse et la fiabilité des virements sont devenues essentielles à la compétitivité des entreprises.