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Whirlpool : Emmanuel Macron balbutie son « mea culpa »




Mardi 23 Novembre 2021


Alors qu’en 2017 l’usine de Whirpool était un symbole de la campagne présidentielle, le bilan peu fameux a poussé Emmanuel Macron à reconnaitre l’échec dans ce dossier. « On s’est fait avoir collectivement » a-t-il dit.



Creative Commons - Pixabay
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Ce n’est pas non plus un acte de contrition, mais au moins la reconnaissance que le dossier Whirpool est un naufrage. Lors d’une rencontre avec des anciens salariés de l’usine, Emmanuel Macron a ainsi reconnu qu’aucune solution n’avait été trouvée. « L'usine et sa reprise avaient été l'un des enjeux de la campagne présidentielle de 2017. Et quatre ans plus tard, le constat est amer : le site Whirlpool d'Amiens n'a toujours pas de repreneur et près de cinquante employés sont restés sur le carreau.  Emmanuel Macron, qui s'est rendu sur place à plusieurs reprises, a reconnu qu'"on s'est parfois fait avoir collectivement", lors d'une rencontre lundi 22 novembre à Amiens avec d'anciens salariés du groupe.  "Ça montre que malheureusement la bonne volonté ne suffit pas. On s'est parfois fait prendre pour des imbéciles. On s'est parfois fait avoir collectivement", leur a-t-il dit, en allusion à la succession de faillites des repreneurs de ce site industriel. "La dernière année a été tellement difficile, on nous a tellement menti. J'ai du mal à en parler, ça a été terrible", lui a dit une ancienne salariée, reconvertie dans l'immobilier » rapporte Actu Orange.

Deux échecs de repreneurs ont fait de cette situation un feuilleton social très médiatisé en raison des affrontements politiques qu’il a suscité. « Il y a deux ans, le président de la République avait échangé avec les anciens de l'usine, qui ont connu depuis 2017 trois plan de licenciements après les échecs des deux repreneurs.  La rencontre de lundi matin, avec neuf anciens de Whirlpool dont quatre ex-syndicalistes, a été dévoilée sur Twitter par François Ruffin, le député LFI de la Somme. "Il a fallu insister très fort"pour cette rencontre, a déclaré le député LFI sur France Bleu Picardie.  "Il y a une énorme lassitude quand on subit trois plans de licenciements, qu'il y a trois fois des repreneurs et qu'on vous dit trois fois "C'est la bonne" et que vous êtes à nouveau licenciés : vous finissez en miettes après une expérience comme celle-là", a ajouté François Ruffin. »

Joseph Martin

Dans cet article : Actu Orange, mea culpa, Whirpool



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