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Xavier Niel pourrait reprendre une part majoritaire de "Nice Matin"




Mardi 18 Juin 2019


Le milliardaire Xavier Niel continue son offensive dans les médias français. L’actionnaire belge de Nice Matin (34%) a informé le journal local que des discussions étaient en cours avec l’homme d’affaires français.



Creative Commons - Pixabay
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Un pas de plus dans la concentration des médias. « L’homme d’affaires Xavier Niel est entré en négociations exclusives pour reprendre une part majoritaire des 34 % du journal Nice-Matin que possède la société belge Nethys, avec qui les salariés du journal souhaitaient couper les ponts » nous apprend 20 Minutes. Par communiqué Xavier Niel a confirmé l’information « Le Groupe Nethys a informé mercredi 12 juin la direction de Nice-Matin qu’il était entré en négociation avec Xavier Niel afin qu’il prenne, via sa holding personnelle NJJ et dans des délais courts, une participation majoritaire au sein de la société Avenir Développement détenue par Nethys. »
 
Les deux tiers du capital (66%) sont détendus par les salariés qui sont actionnaires de la Société coopérative d’intérêt collectif (SCIC). « La direction de Nice-Matin, qui souhaitait couper les ponts avec l’actionnaire, avait obtenu début mars l’ouverture d’une procédure de sauvegarde, réservée aux entreprises qui rencontrent des difficultés, mais qui ne sont pas en cessation de paiements. Un recours formé par Nethys a été rejeté vendredi lors d’une audience au tribunal de commerce de Nice. Accusé d’être un actionnaire « absent » par les salariés, Nethys affirmait avoir investi 20 millions d’euros dans le journal en 24 mois » contextualise 20 Minutes.
 
L’annonce de l’ouverture de négociations avec Xavier Niel dément les rumeurs insistantes sur l’identité du repreneur du quotidien. Ces derniers mois, des négociations et discussions auraient eu lieu entre la SCIC et l’homme d’affaires libanais Iskandar Safa. Ce dernier ayant lui aussi des intérêts dans la presse, il est notamment le propriétaire du groupe qui détient le magazine Valeurs Actuelles.  « Cependant, le groupe belge ne peut en principe pas vendre ses 34 % sans le consentement des salariés actionnaires, et réciproquement, ce qui risque de compliquer la donne compte tenu des négociations entamées depuis plusieurs mois par Iskandar Safa » conclue 20 Minutes.

Joseph Martin




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