Trump met la pression sur Pékin
Donald Trump a lâché sa phrase choc : « Ils doivent nous donner des aimants. S’ils ne nous en donnent pas alors nous leur imposerons des droits de douane autour de 200 %. » Pas de détour, pas de nuance. Le président américain fait du Trump pur jus.
Le problème, c’est que Pékin détient près de 90 % de la production mondiale de terres rares (Investopedia, 26 août 2025). Et ces minerais, transformés en aimants puissants, sont partout. Dans une Tesla, dans un iPhone, dans un avion de chasse. En clair, si la Chine ferme le robinet, l’industrie américaine suffoque.
Derrière cette sortie, il y a aussi la volonté de reprendre la main sur un dossier qui pèse lourd dans l’économie mondiale. Car Washington et Pékin ont signé une trêve commerciale de 90 jours, prolongée jusqu’en novembre. Objectif : éviter une flambée des tarifs douaniers pendant les négociations. Mais Trump envoie un signal clair : patience limitée.
Quand l’économie devient un jeu de bras de fer
Ces terres rares, ce sont un peu le talon d’Achille de l’Amérique. Elle peut produire du pétrole, du gaz, du blé… mais pas ces minerais stratégiques. Résultat, les États-Unis dépendent de la Chine. Et Trump le sait. D’où sa méthode : frapper fort pour pousser Pékin à céder.
Si la surtaxe de 200 % devait tomber, la facture serait lourde. Pour les industriels américains d’abord, avec des coûts en hausse sur les batteries, les moteurs électriques et l’électronique. Pour les consommateurs ensuite, avec des prix plus élevés sur les voitures et les gadgets du quotidien.