L’euro en Bulgarie : une décision fondée sur des critères de convergence respectés
L’adoption de l’euro par la Bulgarie s’inscrit dans le cadre prévu par les traités européens. Elle fait suite à la validation par la Commission européenne, le 3 juin 2025, du respect des quatre critères de convergence définis par le traité de Maastricht : stabilité des prix, solidité des finances publiques, stabilité des taux de change et convergence des taux d’intérêt à long terme.
Selon la Commission, la Bulgarie présentait en 2024 un taux d’inflation annuel moyen de 3,1 %, un déficit public de 2,6 % du PIB et une dette publique équivalente à 22,9 % du PIB. Le lev (monnaie nationale) étant rattaché à l’euro via un conseil de stabilité monétaire depuis 1997, la stabilité du taux de change est assurée depuis plusieurs années.
Selon la Commission, la Bulgarie présentait en 2024 un taux d’inflation annuel moyen de 3,1 %, un déficit public de 2,6 % du PIB et une dette publique équivalente à 22,9 % du PIB. Le lev (monnaie nationale) étant rattaché à l’euro via un conseil de stabilité monétaire depuis 1997, la stabilité du taux de change est assurée depuis plusieurs années.
Un passage monétaire balisé pour les entreprises
La transition vers l’euro est encadrée par un calendrier précis. Le 1er janvier 2026, l’euro deviendra la monnaie officielle en Bulgarie, remplaçant le lev (BGN) au taux de conversion fixe de 1 EUR = 1,95583 BGN, déjà appliqué dans le cadre du mécanisme de change européen (MCE II).
Une période transitoire de deux semaines est prévue, durant laquelle les paiements pourront être effectués en lev ou en euro. À l’issue de cette phase, seule la monnaie unique européenne sera autorisée dans les transactions commerciales, les salaires, les contrats et les documents comptables. Les entreprises devront donc adapter l’ensemble de leurs systèmes de gestion, de facturation et de reporting avant cette échéance.
Les autorités bulgares annoncent également la mise en œuvre d’un double affichage des prix, obligatoire dès l’automne 2025, afin de préparer les consommateurs et d’éviter toute confusion tarifaire. Cette obligation pourrait également s’étendre aux plateformes d’e-commerce et aux exportateurs opérant vers le marché bulgare.
Une période transitoire de deux semaines est prévue, durant laquelle les paiements pourront être effectués en lev ou en euro. À l’issue de cette phase, seule la monnaie unique européenne sera autorisée dans les transactions commerciales, les salaires, les contrats et les documents comptables. Les entreprises devront donc adapter l’ensemble de leurs systèmes de gestion, de facturation et de reporting avant cette échéance.
Les autorités bulgares annoncent également la mise en œuvre d’un double affichage des prix, obligatoire dès l’automne 2025, afin de préparer les consommateurs et d’éviter toute confusion tarifaire. Cette obligation pourrait également s’étendre aux plateformes d’e-commerce et aux exportateurs opérant vers le marché bulgare.
Des effets attendus sur l’attractivité et les échanges extérieurs
La disparition du risque de change entre le lev et l’euro constitue l’un des principaux leviers attendus du point de vue des opérateurs économiques. Elle permettra une meilleure prévisibilité des flux financiers, une réduction des coûts de transaction et une intégration plus fluide dans les chaînes de valeur européennes.
Du point de vue commercial, la Bulgarie représente un marché de 6,4 millions d’habitants, avec un PIB nominal de 89,4 milliards d’euros en 2024 selon Eurostat. Le pays est intégré dans plusieurs filières industrielles régionales (automobile, électronique, services informatiques), avec des échanges dynamiques notamment avec l’Allemagne, la Roumanie, la Grèce et l’Italie.
L’adoption de l’euro pourrait également renforcer la stabilité perçue de l’environnement financier bulgare, avec un effet potentiel sur les investissements directs étrangers (IDE). Les grandes banques internationales ont déjà anticipé la conversion des comptes en devises et la révision des produits bancaires libellés en lev.
Du point de vue commercial, la Bulgarie représente un marché de 6,4 millions d’habitants, avec un PIB nominal de 89,4 milliards d’euros en 2024 selon Eurostat. Le pays est intégré dans plusieurs filières industrielles régionales (automobile, électronique, services informatiques), avec des échanges dynamiques notamment avec l’Allemagne, la Roumanie, la Grèce et l’Italie.
L’adoption de l’euro pourrait également renforcer la stabilité perçue de l’environnement financier bulgare, avec un effet potentiel sur les investissements directs étrangers (IDE). Les grandes banques internationales ont déjà anticipé la conversion des comptes en devises et la révision des produits bancaires libellés en lev.
Réglementation, sécurité des paiements et harmonisation juridique
La mise en œuvre technique de l’euro est assurée en coordination avec la Banque nationale de Bulgarie (BNB), la Banque centrale européenne (BCE) et les institutions européennes. Une attention particulière est portée à la sécurité des transactions, à l’approvisionnement en billets et à l’adaptation des distributeurs automatiques.
Sur le plan juridique, toutes les références à la monnaie nationale dans les contrats en cours seront automatiquement converties en euros, sans modification des droits et obligations contractuels. Ce principe de continuité monétaire est inscrit dans le droit de l’Union et s’applique à l’ensemble des États membres adoptant la monnaie unique.
La réglementation bulgare sera alignée sur les normes de l’eurozone, notamment en matière de lutte contre le blanchiment, de conformité bancaire et de supervision des institutions financières. Cela implique un renforcement des contrôles, mais aussi une simplification pour les entreprises déjà actives dans d’autres pays de la zone euro.
Sur le plan juridique, toutes les références à la monnaie nationale dans les contrats en cours seront automatiquement converties en euros, sans modification des droits et obligations contractuels. Ce principe de continuité monétaire est inscrit dans le droit de l’Union et s’applique à l’ensemble des États membres adoptant la monnaie unique.
La réglementation bulgare sera alignée sur les normes de l’eurozone, notamment en matière de lutte contre le blanchiment, de conformité bancaire et de supervision des institutions financières. Cela implique un renforcement des contrôles, mais aussi une simplification pour les entreprises déjà actives dans d’autres pays de la zone euro.