Un contrat industriel de 3,5 milliards d’euros qui sécurise la filière française
Le 12 novembre 2025, MSC Croisières a confirmé une commande décisive de deux bateaux supplémentaires aux chantiers navals de Saint-Nazaire. Cette opération, d’un montant de 3,5 milliards d’euros, renforce non seulement la trajectoire industrielle de l’armateur, mais surtout la solidité de l’écosystème productif français, au cœur d’une compétition mondiale féroce.
Le contrat conclu autour de ces deux bateaux atteint 3,5 milliards d’euros, selon Seatrade Cruise News et Sciences et Avenir. Il porte à 7 milliards d’euros la valeur totale des bateaux commandés cette année au chantier de Saint-Nazaire, comme l’indique Sciences et Avenir. Cet afflux d’investissements place le site au centre d’une des plus importantes dynamiques industrielles de la décennie. De plus, Shippax rapporte que l’engagement global de MSC en France atteint 10,5 milliards d’euros, confirmant le rôle stratégique du pays dans la production mondiale de paquebots.
Cet accord garantit plusieurs années de charge industrielle aux ateliers de Saint-Nazaire. Selon Shippax, la construction représentera plus de 20 millions d’heures de travail entre 2027 et 2030 et mobilisera 3 000 emplois équivalents temps plein, un indicateur crucial pour l’industrie lourde française. Cette impulsion irrigue un réseau national dense, puisque 500 fournisseurs français participeront au programme, d’après Seatrade Cruise News.
Le contrat conclu autour de ces deux bateaux atteint 3,5 milliards d’euros, selon Seatrade Cruise News et Sciences et Avenir. Il porte à 7 milliards d’euros la valeur totale des bateaux commandés cette année au chantier de Saint-Nazaire, comme l’indique Sciences et Avenir. Cet afflux d’investissements place le site au centre d’une des plus importantes dynamiques industrielles de la décennie. De plus, Shippax rapporte que l’engagement global de MSC en France atteint 10,5 milliards d’euros, confirmant le rôle stratégique du pays dans la production mondiale de paquebots.
Cet accord garantit plusieurs années de charge industrielle aux ateliers de Saint-Nazaire. Selon Shippax, la construction représentera plus de 20 millions d’heures de travail entre 2027 et 2030 et mobilisera 3 000 emplois équivalents temps plein, un indicateur crucial pour l’industrie lourde française. Cette impulsion irrigue un réseau national dense, puisque 500 fournisseurs français participeront au programme, d’après Seatrade Cruise News.
Les Chantiers de l’Atlantique, moteur industriel et symbole de souveraineté
Depuis deux décennies, MSC Croisières a injecté plus de 18 milliards d’euros dans la construction de bateaux en France, comme l’indique Seatrade Cruise News. Cette continuité fait des Chantiers de l’Atlantique un pilier de la souveraineté industrielle européenne dans un domaine dominé par quelques groupes asiatiques et nord-européens. Lors de l’annonce, Pierfrancesco Vago déclarait : « La commande de ces deux nouveaux bateaux World Class marque une nouvelle étape dans notre remarquable parcours industriel en France ».
L’État français a salué ce renforcement industriel. Marc Ferracci, ministre de l’Industrie et de l’Énergie, a affirmé : « L’excellence industrielle et l’ambition caractérisent les Chantiers de l’Atlantique. Grâce à la relation privilégiée avec MSC Croisières, les chantiers de Saint-Nazaire continuent de faire rayonner la France et l’Europe sur les mers », selon MSC Press Area.
L’État français a salué ce renforcement industriel. Marc Ferracci, ministre de l’Industrie et de l’Énergie, a affirmé : « L’excellence industrielle et l’ambition caractérisent les Chantiers de l’Atlantique. Grâce à la relation privilégiée avec MSC Croisières, les chantiers de Saint-Nazaire continuent de faire rayonner la France et l’Europe sur les mers », selon MSC Press Area.
Calendrier de livraison et montée en cadence industrielle
Les bateaux seront livrés en 2030 et 2031, précise Shipping Italy. Cette perspective s’intègre dans un planning où le chantier doit déjà finaliser plusieurs unités World Class, dont le MSC World Asia et le MSC World Atlantic, présentés récemment lors d’un événement industrie. La synchronisation de ces jalons montre la capacité du site français à enchaîner des programmes complexes dans des fenêtres de production serrées.
Pour Chantiers de l’Atlantique, l’équation relève autant d’ingénierie que d’organisation industrielle. Laurent Castaing, directeur général, souligne cette dimension : « Nous sommes profondément reconnaissants à MSC Croisières pour leur confiance renouvelée. La synergie entre nos expertises a rendu possible cette série World Class à fort potentiel, répondant aux enjeux de l’expérience passager et de la performance environnementale », selon Zawya.
Au-delà des seuls bateaux, l’accord agit comme un révélateur de la solidité de la filière française. Dans un contexte où chaque emploi industriel entraîne jusqu’à quatre emplois indirects, la consolidation d’un tel contrat représente un enjeu de compétitivité nationale.
Pour Chantiers de l’Atlantique, l’équation relève autant d’ingénierie que d’organisation industrielle. Laurent Castaing, directeur général, souligne cette dimension : « Nous sommes profondément reconnaissants à MSC Croisières pour leur confiance renouvelée. La synergie entre nos expertises a rendu possible cette série World Class à fort potentiel, répondant aux enjeux de l’expérience passager et de la performance environnementale », selon Zawya.
Au-delà des seuls bateaux, l’accord agit comme un révélateur de la solidité de la filière française. Dans un contexte où chaque emploi industriel entraîne jusqu’à quatre emplois indirects, la consolidation d’un tel contrat représente un enjeu de compétitivité nationale.

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