Des fondamentaux qui se stabilisent : la croissance repart selon le FMI
Le redressement de l’activité s’explique par une combinaison de facteurs macroéconomiques mieux orientés. Dans son rapport publié le 29 juillet 2025, l’institution basée à Washington souligne :
La désinflation plus rapide que prévu dans la plupart des économies avancées.
La résilience de la demande intérieure, notamment aux États-Unis et en Asie émergente.
Un assouplissement des conditions financières, à mesure que les banques centrales approchent du pic de leur cycle restrictif.
La stimulation budgétaire ciblée observée en Chine, au Japon et dans certaines économies latino-américaines.
Le FMI insiste cependant sur le caractère précaire de cette stabilisation : « La résilience de l’économie mondiale reste fragile, sous la menace constante de chocs exogènes », a averti Pierre-Olivier Gourinchas, économiste en chef de l’institution.
La désinflation plus rapide que prévu dans la plupart des économies avancées.
La résilience de la demande intérieure, notamment aux États-Unis et en Asie émergente.
Un assouplissement des conditions financières, à mesure que les banques centrales approchent du pic de leur cycle restrictif.
La stimulation budgétaire ciblée observée en Chine, au Japon et dans certaines économies latino-américaines.
Le FMI insiste cependant sur le caractère précaire de cette stabilisation : « La résilience de l’économie mondiale reste fragile, sous la menace constante de chocs exogènes », a averti Pierre-Olivier Gourinchas, économiste en chef de l’institution.
Inflation : reflux global, vigilance prolongée
L’un des facteurs ayant permis de desserrer l’étau macroéconomique réside dans le recul de l’inflation mondiale. Le FMI note que l’inflation globale a baissé sous l’effet : du repli des prix des matières premières ; du ralentissement des salaires réels ; et de la normalisation des chaînes logistiques.
Dans les économies avancées, l’inflation devrait s’établir en moyenne à 2,4 % en 2025, contre 3,2 % en 2024. Toutefois, les États-Unis font figure d’exception : la demande domestique soutenue et le niveau élevé des services contribuent à maintenir une inflation sous-jacente supérieure à 3 %, éloignant une baisse rapide des taux directeurs de la Réserve fédérale.
Dans les économies avancées, l’inflation devrait s’établir en moyenne à 2,4 % en 2025, contre 3,2 % en 2024. Toutefois, les États-Unis font figure d’exception : la demande domestique soutenue et le niveau élevé des services contribuent à maintenir une inflation sous-jacente supérieure à 3 %, éloignant une baisse rapide des taux directeurs de la Réserve fédérale.
Une reprise de la croissance plutôt disparate
États-Unis
La première économie mondiale continue de faire preuve d’un dynamisme inattendu. Le FMI revoit à la hausse sa prévision de croissance à 2,1 % pour 2025, soulignant l’effet d’un marché du travail tendu et d’un investissement privé résilient. Cependant, les autorités monétaires devront naviguer prudemment pour éviter un emballement inflationniste secondaire.
Zone euro
L’institution table sur une croissance de 1,2 % en 2025, soutenue par une désinflation progressive et une relance budgétaire verte dans certains pays du bloc. L’activité reste toutefois freinée par la faiblesse de la demande intérieure et un environnement géopolitique peu porteur pour le commerce extérieur.
Chine
Le FMI salue les efforts de Pékin pour redynamiser la croissance tout en évitant les déséquilibres. Les mesures de soutien budgétaire ciblées dans le secteur des infrastructures, associées à une politique monétaire accommodante, devraient porter la croissance à 4,8 % en 2025. Toutefois, la consolidation du secteur immobilier demeure un facteur de fragilité.
Inde et Asie émergente
L’Inde conserve sa position de moteur régional, avec une prévision de croissance de 6,4 %, soutenue par l’expansion du numérique, la relocalisation industrielle et une demande intérieure vigoureuse. Le FMI salue également la dynamique positive de l’ASEAN, portée par l’investissement étranger et l’intégration régionale.
Amérique latine
Le FMI anticipe une croissance moyenne de 2,2 %, freinée par une faible productivité et une exposition persistante à la volatilité des matières premières. Toutefois, certains pays comme le Mexique ou le Brésil tirent parti de la diversification énergétique et de la stabilité monétaire retrouvée.
Afrique subsaharienne
Avec une prévision de croissance de 3,5 %, la région reste portée par une démographie favorable et une urbanisation rapide. Le FMI souligne cependant que la soutenabilité de la dette et l’accès limité aux marchés de capitaux demeurent des obstacles majeurs à une trajectoire plus vigoureuse.
La première économie mondiale continue de faire preuve d’un dynamisme inattendu. Le FMI revoit à la hausse sa prévision de croissance à 2,1 % pour 2025, soulignant l’effet d’un marché du travail tendu et d’un investissement privé résilient. Cependant, les autorités monétaires devront naviguer prudemment pour éviter un emballement inflationniste secondaire.
Zone euro
L’institution table sur une croissance de 1,2 % en 2025, soutenue par une désinflation progressive et une relance budgétaire verte dans certains pays du bloc. L’activité reste toutefois freinée par la faiblesse de la demande intérieure et un environnement géopolitique peu porteur pour le commerce extérieur.
Chine
Le FMI salue les efforts de Pékin pour redynamiser la croissance tout en évitant les déséquilibres. Les mesures de soutien budgétaire ciblées dans le secteur des infrastructures, associées à une politique monétaire accommodante, devraient porter la croissance à 4,8 % en 2025. Toutefois, la consolidation du secteur immobilier demeure un facteur de fragilité.
Inde et Asie émergente
L’Inde conserve sa position de moteur régional, avec une prévision de croissance de 6,4 %, soutenue par l’expansion du numérique, la relocalisation industrielle et une demande intérieure vigoureuse. Le FMI salue également la dynamique positive de l’ASEAN, portée par l’investissement étranger et l’intégration régionale.
Amérique latine
Le FMI anticipe une croissance moyenne de 2,2 %, freinée par une faible productivité et une exposition persistante à la volatilité des matières premières. Toutefois, certains pays comme le Mexique ou le Brésil tirent parti de la diversification énergétique et de la stabilité monétaire retrouvée.
Afrique subsaharienne
Avec une prévision de croissance de 3,5 %, la région reste portée par une démographie favorable et une urbanisation rapide. Le FMI souligne cependant que la soutenabilité de la dette et l’accès limité aux marchés de capitaux demeurent des obstacles majeurs à une trajectoire plus vigoureuse.