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​2% de croissance pour le Royaume-Uni du Brexit




Vendredi 27 Janvier 2017


En 2016 l’économie britannique ne s’est pas effondrée avec l’annonce du Brexit et a même enregistré une croissance de 2% soit mieux que la France (1,2%) et même que l’Allemagne (1,9%) avec des progressions dans tous les secteurs.



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N’en déplaise aux oiseaux de mauvais augures, le Royaume Uni n’a pas sombré. Les analystes et commentateurs de la vie économique britannique ont été surpris de découvrir que non seulement l’activité économique ne s’est pas repliée mais que la croissance a même été plus dynamique que les autres grandes puissances du continent. « L'économie britannique est restée étonnamment dynamique en 2016 avec une croissance de 2,0% malgré la décision choc de quitter l'Union européenne, mais l'entrée dans le vif du sujet du Brexit fait craindre un ralentissement cette année. Cette première estimation de la croissance du produit intérieur brut par l'Office des statistiques nationales (ONS) montre que l'activité s'est peu ou prou maintenue à un rythme soutenu, à peine inférieur à celui de 2015 (2,2%) » s’étonne Challenges.

Pour les commentateurs la veille et le lendemain du Brexit, la volonté de sortie de l’UE devait avoir des conséquences immédiates et négatives sur l’économie locale. Ces derniers pensaient que la consommation locale et les investissements seraient entravés par la peur de l’inconnue. Finalement le pays a même mieux fait que l’Allemagne qui a publié une croissance économique de 1,9% et beaucoup mieux que le 1,2% de la France, d’après les premières estimations.

« En attendant, ce sont encore les services qui ont quasi intégralement soutenu l'activité britannique au quatrième trimestre au cours duquel la croissance s'est établie à 0,6%, tirée par les secteurs de la distribution, de l'hôtellerie-restauration, de la finance et du voyage » précise le magazine. Et d’ajouter que contrairement à ce qui avait été prédit « la production manufacturière a aussi quelque peu augmenté, mais l'ONS a souligné qu'elle avait été dopée par une hausse ponctuelle des commandes dans l'industrie pharmaceutique. Une chute de l'extraction pétrolière et gazière liée à l'arrêt pour maintenance d'un vaste champ pétrolier en mer du Nord a au contraire freiné la croissance ».

Joseph Martin




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