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​2% du PIB, le cadeau d’adieu de François Hollande à l’armée




Vendredi 6 Janvier 2017


A l’occasion de ses vœux à l’armée, François Hollande s’est engagée à permettre l’augmentation de la part du PIB dédiée à la Défense avec un objectif fixé à 2%. Un engagement étonnant quand on sait qu’il ne sera plus aux commandes en mai.



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En réponse aux demandes de l’armée dont des hauts gradés estimaient que les moyens n’étaient pas suffisant, François Hollande a fait un beau cadeau de nouvelle année. A l’occasion des vœux à l’armée le vendredi 6 janvier, le chef de l’Etat a affirmé qu’il fallait que la part du PIB dédiée à la défense dépasse son niveau actuel de 1,8% pour « aller vers 2% ». En 2017, il annonce que le budget de l’armée sera boosté de 600 millions d’euros.
 
« Les Français savent ce qu’ils vous doivent, ils mesurent les risques que vous prenez et les sacrifices que vous acceptez. En leur nom, je veux vous témoigner ma gratitude (…) C’est un prix du sang très élevé, mais c’est aussi la place et l’honneur de nos armées que d’être en première ligne dans le combat que nous menons pour la paix, pour la liberté et pour les valeurs de la République » a-t-il déclaré dans des propos rapportés par Le Monde.
 
Symboliquement le signal est fort, mais la portée des engagements du président à quelques mois de son départ de l’Elysée interroge. En effet, tant que le prochain président, prochain conseil des ministres et prochaine majorité n’est pas connue, il est difficile d’interpréter cette déclaration comme une déclaration de gouvernement.
 
Des déclarations qui semblent donner raison au magazine L’Express qui début décembre dernier analysait la suite de l’annonce du renoncement du président : « Il ne reste que quelques mois à François Hollande pour marquer les esprits des Français en s'impliquant pleinement dans les dossiers européens et internationaux. Il doit d'abord s'imposer par des discours fondateurs qui poseront les jalons du prochain mandat présidentiel. Mais il peut aussi agir dans les cinq prochains mois pour que la France ait son mot à dire dans les gros dossiers géopolitiques du moment. »

Joseph Martin




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