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​Bouclier anti-inflation, l’État et les distributeurs se réveillent




Mercredi 1 Février 2023


Le gouvernement français a suivi le mouvement initié par les distributeurs et annoncé un panier anti-inflation. Une mesure clé pour protéger les plus modestes face à l’explosion des courses de première nécessité.



Creative Commons - Pixabay
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L’inflation s’est installée durablement et pèse de plus en plus lourd pour les ménages les plus modestes. Face à cette situation que tout le monde peut comprendre en observant l’augmentation exceptionnelle des factures du quotidien, le gouvernement vient d’annoncer une mesure. Dans la foulée, les distributeurs se sont empressés de faire savoir qu’ils n’avaient pas attendu les appels de l’exécutif pour proposer des coups de pouce.
 
 « Lundi matin, la ministre en charge du Commerce Olivia Grégoire annonçait le lancement d’un panier anti-inflation "peut-être" pour début mars. Force est de constater que certaines enseignes ne l’ont pas attendue. Cela ne s’appelle pas "panier", mais cela y ressemble à s’y méprendre. Sur son site internet, Carrefour propose un "défi anti -inflation": 30 produits essentiels pour moins de trente euros. D’après l’expert du secteur Olivier Dauvers, System U lance le sien ce mercredi avec près de 150 produits » résume BFMTV. La chaine d’infos a fait réagir la grande distribution et recueilli son positionnement. Sans surprise, le secteur rejette la responsabilité sur le gouvernement, qui lui-même avait appelé les enseignes à agir de concert. 
 
 « À écouter Olivia Grégoire, lundi (dans une interview à Europe 1 ndlr), les contours de son projet n’étaient pas encore bien définis. Elle parlait d’un panier "d’une cinquantaine de produits, à prix bas, mais pas à prix coûtants", qui s’adresserait à "une famille avec enfant(s)"… Elle évoquait "un prix maximal national" et expliquait la nécessité de "préserver le droit à la concurrence entre les distributeurs" et aussi de "préserver les fournisseurs" » poursuit l’article publié sur le site de la chaine d’infos.

Et les représentants des distributeurs interrogés de critiquer également le calendrier annoncé par le gouvernement qui veut proposer sa solution début mars. « Olivia Grégoire a évoqué "peut-être début mars", mais le 1er mars, ce sera la date officielle de fin des négociations commerciales entre les distributeurs et les fournisseurs et les prix risquent alors de bouger. "Cela pose un problème sur le plan purement pratique", confirme un acteur du secteur, qui estime que tout cela "fait un peu" opération de communication du gouvernement. "Il faut laisser faire les gens dont c’est le métier!", assène-t-on dans l’entourage d’un patron de la grande distribution » conclue BFMTV.

Joseph Martin

Dans cet article : anti inflation, BFMTV, consommation, Etat



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