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​Covid-19 : inquiétudes économiques et vent de révolte à Marseille et Aix-en-Provence




Jeudi 24 Septembre 2020


Les annonces de fermetures pendant deux semaines des bars et restaurants à Aix-en-Provence et Marseille a suscité la colère et l’incompréhension des élus locaux. Mais aussi des professionnels de la restauration qui craignent que ce soit le coup de grâce.



Creative Commons - Pixabay
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Ils sont nombreux dans la restauration à dire depuis des semaines qu’ils travaillent avec une épée de Damoclès au-dessus de la tête. Et pour les Marseillais et les Aixois, la crainte était fondée. La décision du gouvernement de fermer pendant deux semaines bars et restaurants suscite un vent de révolte, porté par les élus locaux. « Maryse Joissains fait elle aussi part de sa "colère" après la décision du gouvernement de fermer pendant deux semaines les bars et restaurants dans la métropole d'Aix-Marseille. Elle aussi ne mâche pas ses mots. Après la maire de Marseille Michèle Rubirola et le président de la région Paca Renaud Muselier, c'est au tour de Maryse Joissains - la maire d'Aix-en-Provence - de faire part de sa colère après les annonces d'Olivier Véran pour enrayer la recrudescence de l'épidémie dans la région.
L'élue confie au journal La Provence  être "dans une colère monstre" et parle d'"une catastrophe" après la décision du gouvernement de fermer les bars et les restaurants de la métropole Aix-Marseille, placée en "alerte maximale" car présentant un taux d'incidence supérieur à 250 cas de Covid-19 pour 100.000 habitants » liste BFMTV .
 
De tous bords, les élus locaux ont saisi les premiers micros qui leur étaient tendus pour dénoncer des mesures drastiques qui, selon les mots du président de la Métropole, sont reçus comme « un quasi reconfinement ». Un ras-le-bol qui couve tandis que les arguments déployés par le ministre de la Santé n’ont pas convaincu. Alors que les effets sur l’économie et le PIB des décisions politiques du début de l’année sont désormais bien connus, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts depuis mars dernier. Et chaque annonce de nouvelles mesures rencontre désormais une opposition ferme, dopée par les inquiétudes et le ras le bol des populations touchées par la crise économique.

Joseph Martin




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