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​En 2017, les radars vont rapporter 25% de plus à l’Etat




Lundi 10 Octobre 2016


Une annexe du projet de loi de finances de 2017 estime que les radars rapporteront 844 millions d’euros l’année prochaine, soit 25% de plus qu’en 2016. L’augmentation du nombre de radars plus la mise en place de nouveaux dispositifs expliqueraient cette évolution.



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Les radars sont toujours un sujet sensible. Cible de toutes les passions, ils sont au mieux craints par les automobilistes voir clairement détestés par ceux qui sont passés par la case stage de récupération de points. Dans ces conditions il aurait été surprenant qu’une augmentation des recettes publiques provenant des radars de 25% passe inaperçu. C’est le quotidien Les Echos qui a découvert le pot aux roses dans une annexe du projet de loi de finances 2017.
 
« Le parc de radars automatiques passera de 4.450 équipements fin 2016 à 4.600 à la fin de l'année prochaine, puis à 4.700 fin 2018. Parallèlement, le nombre de flashs "autonomes" va être porté de 250 équipements fin 2016 à 500 fin 2018. Enfin, "l'externalisation de la conduite des voitures radars sera expérimentée au premier trimestre 2017 avant d'être déployée progressivement sur les années 2017 et 2018", peut-on encore lire dans le projet de loi de finances. Il s'agit en outre, de radars embarqués à bord de voitures banalisées » précise le site Boursorama .

Plus loin pour la sécurité routière…et les recettes publiques

L’ouverture du contrôle pour des sociétés privées est loin de faire l’unanimité. « Donner le pouvoir aux sociétés privées de verbaliser les usagers de la route, c'est leur laisser la liberté de flasher les automobilistes à tout va et de rentabiliser à minima leur investissement » s’inquiétait l’association 40 millions d’automobilistes.

Le gouvernement justifie la mesure en expliquant que l’année 2015 est la deuxième consécutive où les morts sur la route augmentent. D’après les chiffres officiels, la mortalité a augmenté de 2,4% alors qu’un accident mortel sur quatre aurait pour cause une vitesse inadaptée. Une situation qui, conjuguée avec les 844 millions d’euros de recettes publiques attendues l’année prochaine, justifie d’intensifier la politique de répression et de contrôles.

Joseph Martin




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