​Énergie : sans intervention de l’État les factures exploseraient début 2023

Le ressenti au moment de payer les factures ou les pleins d’essence ne correspond pas à l’ampleur de la crise. Depuis des mois maintenant, l’intervention de l’État bloque les fluctuations des prix de l’énergie qui sont au plus haut depuis des décennies. « La flambée des prix de l'énergie se poursuit, et ne semble pas près de s’arrêter. Le bouclier tarifaire, qui atténue l'impact de la hausse sur le pouvoir d'achat des Français, sera prolongé finalement en 2023, alors qu'il devait s'interrompre au 31 décembre. La hausse des prix de l'électricité, qui aurait dû être de 40%, a ainsi été contenue à 4%, tandis que les prix du gaz ont été gelés, au lieu de s'envoler de 80%. La question qui se pose maintenant est celle du niveau auquel le bouclier protègera les consommateurs français d'énergie » explique un article publié par TF1.
 
Alors que nous sommes à quelques jours de l’automne, les températures vont baisser ainsi que les heures d’ensoleillement et le recours au chauffage va augmenter. Dans cette période d’incertitude, l’intervention de l’État agissant contre le courant des hausses des prix sur les marchés internationaux, il est impossible d’anticiper l’ampleur des augmentations à venir.
 
« Le gouvernement a fait ses calculs. S’il arrêtait le bouclier tarifaire en janvier 2023, la facture d’électricité augmenterait en moyenne de 120 euros par mois, et celle du gaz de 180 euros. Si aucun montant n'est spécifié pour le moment, le gouvernement assure que la hausse sera atténuée pour tous les Français. "Elle sera contenue, elle sera supportable", a promis le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire » poursuit l’article de TF1. Supportable mais bien sensible comme l’ont annoncé les fournisseurs d’électricité. Tandis que les comptes publics, eux aussi, vont passer un été de tous les records, après deux années de Covid.