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​La guerre en Ukraine souffle sur les braises de l’inflation




Lundi 14 Mars 2022


La Banque de France estime que l’inflation va rester élevée toute l’année à cause des conséquences de la guerre en Ukraine. Si cette dernière n’est pas la cause de cette situation elle va la confirmer et l’accentuer.



Creative Commons - Pixabay
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Ce que la crise sanitaire avait causé est confirmé par la crise politique et géopolitique. « L'inflation va rester "élevée tout au long de l'année 2022", à cause notamment des conséquences de la guerre en Ukraine, a estimé la Banque de France dimanche 13 mars. L'indice des prix à la consommation harmonisé (IPCH) devrait ainsi atteindre 3,7% ou 4,4% sur un an, selon deux scénarios distincts. La forte inflation sera alimentée par les prix de l'énergie, mais aussi ceux de l'alimentation dont le rythme de hausse "devrait nettement augmenter dans les mois qui viennent", selon la banque centrale. L'IPCH, qui permet des comparaisons au niveau européen et prend davantage en compte les prix de l'énergie que l'indice des prix à la consommation (IPC) national mis en avant par l'Insee, s'est élevé à 4,1% sur un an en France en février. Il devait, selon les modélisations réalisées par la Banque de France avant la guerre, revenir aux alentours de 2% avant la fin 2022 » rapporte l’Agence France presse.
 
La croissance de notre PIB aussi va encaisser le conflit ukrainien. Par rapport a aux estimations qui précédaient la guerre, c’est entre 0,5 et 1,1 point de croissance en moins qui sont annoncés par la Banque de France, poursuit la dépêche, reprise par France Info  :  « Le produit intérieur brut (PIB) français progressera de 3,4% en 2022 si le prix du pétrole s'établit en moyenne sur l'année à 93 dollars, mais de seulement 2,8% si ce prix atteint 119 dollars, a précisé la banque centrale. Elle a ajouté que, sans la guerre, elle aurait relevé sa prévision de croissance de 3,6% à 3,9% sur l'année. Pour 2023 et 2024, la Banque de France prévoit que la croissance diminuera à 2% puis à 1,4% dans le premier scénario qualifié de "conventionnel", et à 1,3% puis à 1,1% dans le deuxième appelé "dégradé". Le directeur général de l'institution a précisé lors d'une conférence de presse que ces "deux scénarios sont possibles". Il a ajouté qu'il était incapable "de dire lequel est le plus probable" et qu'il pourrait y en avoir d'autres. La Banque de France n'a ainsi pas calculé l'effet qu'aurait un arrêt des fournitures de gaz et de pétrole russes. »

Joseph Martin




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