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​Malgré la chute du prix du baril, Total s’en sort




Mercredi 29 Juillet 2015


Le géant pétrolier français vient de publier les résultats du deuxième trimestre 2015. Avec une politique ambitieuse de hausse de la production, d’économies et d’effort sur les marges de raffinage, le groupe enregistre un repli de seulement 4%.



Au deuxième trimestre 2015, le géant pétrolier Total enregistre un résultat net en recul de 4% soit 2,9 milliards de dollars contre 3,1 milliards sur la même période l’an passé. Des résultats qui font figure de victoire pour le groupe en cette période de chute des prix du baril.
 
Mieux encore, « ce résultat est au-dessus des attentes des analystes, qui tablaient en moyenne sur un bénéfice net de 2,85 milliards de dollars, selon le consensus établi par FactSet. Son résultat opérationnel - ajusté notamment des charges de restructuration et des dépréciations d'actifs - a reculé de 27% sur un an, à 4,06 milliards de dollars, tandis que son chiffre d'affaires a plongé de 29%, à 44,72 milliards de dollars » précise le quotidien Les Echos.

Hausse de la production, économies et cession d’actifs

Ces résultats et la limite des dégâts, le groupe la doit à une stratégie ambitieuse pour faire face à la baisse des prix. La situation qui s’est un peu améliorée au deuxième trimestre, avec un baril à 61,9 dollars contre 53,9 au premier trimestre, reste difficile avec des prix qui sont en baisse de 44% par rapport à la même période de 2014.

Total explique ainsi avoir « compensé partiellement » cette chute des prix en augmentant la production de 12% pour atteindre 2,3 millions de barils équivalent pétrole par jour. Par ailleurs, une vaste politique de réduction des prix a été mise en place avec des ambitions élevées notamment en réduction des coûts. Enfin, des opérations de cession ont été entreprises dans le cadre d’un plan de cession à hauteur de dix milliards dont cinq durant l’année 2015.

Des aménagements qui semblent payer en cette période de hausse de la demande où le groupe essaye d’agir sur ses marges pour rester compétitif, notamment sur ses activités de raffinage.

Sébastien Arnaud




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