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​Sans surprise les taux des crédits immobiliers continuent à augmenter




Vendredi 6 Mai 2022


Le taux moyen des crédits immobiliers sur 20 ans a progressé de 0,45 point pour atteindre 1,45% entre janvier et avril. Une tendance qui s’installe et qui confirme que la parenthèse bénie est bien refermée.



Creative Commons - Pixabay
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Nous ne sommes pas encore à des taux rédhibitoires, mais la parenthèse très incitative des dernières années se referme. « La hausse observée depuis le début de l’année se confirme. « Entre janvier et fin avril, les taux d’intérêt moyens ont grimpé de 0,45 % pour s’afficher désormais autour de 1,45 % sur vingt ans », note le site Meilleurs Agents. En seulement quatre mois, plus de trois années de baisse ont été effacées. « La hausse des taux sur les crédits immobiliers reste néanmoins contenue, relativise Olivier Lendrevie, le président du courtier Cafpi. En avril, nos clients ont obtenu en moyenne 1,13 % (contre 1,02 % en mars) sur quinze ans ; 1,21 % (contre 1,11 % en mars) sur vingt ans et 1,39 % (contre 1,30 % en mars) sur vingt-cinq ans » » explique Le Monde.
 
Une situation qui a de l’impact surtout sur les budgets les plus bas tandis que les personnes les plus aisées peuvent obtenir des taux de 0,80% sur quinze ans. « Une chose est claire pour les courtiers, les conditions d’accès au crédit immobilier se sont tendues depuis le début de l’année. Outre l’augmentation des taux, les emprunteurs doivent désormais compter avec, d’une part, un durcissement des règles imposées par le Haut Conseil de stabilité financière (un taux d’endettement maximum de 35 %, assurance emprunteur incluse ; une durée d’emprunt limitée à vingt-cinq ans ; une possibilité de déroger à ces critères réduite à 20 % des dossiers de crédit), et, d’autre part, la baisse du taux de l’usure (le taux maximal auquel on peut emprunter, assurance comprise) pour certaines durées de crédit » ajoute le quotidien.
 
En parallèle des taux, l’état d’esprit des banques a largement évolué et désormais c’est la prudence qui est de mise. Avec des critères pour évaluer les risques et le reste à vivre, elles demandent de plus en plus de pièces pour constituer les dossiers. Et au final, demandent des apports de plus en plus conséquents ce qui est aussi un frein pour les plus modestes.

Joseph Martin

Dans cet article : banques, crédits, immobilier, Le Monde



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