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​Une start-up propose d’utiliser la blockchain pour lutter contre le plagiat




Lundi 29 Novembre 2021


Grâce à la blockain, la start-up Edith & Nous propose d’établir sans doute possible l’antériorité de certains textes et donc de donner des preuves incontestables de plagiat. Une technologie simple qui pourrait s’avérer très utile.



Creative Commons - Pixabay
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Qui a écrit cela en premier ? Les batailles d’auteurs sur fond d’accusation de plagiat ne sont pas toujours faciles à trancher. Mais une petite entreprise française se propose de donner une solution simple et efficace. « Utiliser la blockchain pour protéger les manuscrits des auteurs en leur donnant un moyen de se défendre en cas de litige, telle est l’innovation proposée par la start-up Edith & Nous. Fondée en novembre 2020 par Thomas Vivien, ancien directeur commercial France des Editions Taschen, et Valentin Vauchelles, ex-directeur des librairies Virgin Megastore, cette société lance officiellement ce système, une première, lundi 29 novembre. Un horodatage infalsifiable et inaltérable propre à la technologie blockchain va, selon Valentin Vauchelles, « protéger automatiquement chaque manuscrit déposé et permettre à chaque auteur inscrit sur le site d’apporter la preuve de l’existence de son œuvre à une date donnée ». Le certificat de dépôt sera téléchargeable et réactualisé au fil des modifications du manuscrit et servira d’élément de preuve d’antériorité, recevable devant les juridictions françaises » raconte Le Monde.
 
Avec un abonnement mensuel, la société présente son service comme « une ceinture de sécurité » qui peut s’avérer très utile en cas de conflit. « Edith & Nous propose aux auteurs un abonnement mensuel de 7,99 euros pendant les trois premiers mois, puis de 9,99 euros ensuite. Pour l’heure, ils ont reçu 3 000 manuscrits, qu’ils soumettent ensuite à leurs trois conseillers littéraires. Moyennant un forfait de relecture de 470 euros, ils remettent à l’auteur un avis par un document de 7 à 8 pages dans lequel ils donnent les points forts, explicitent ce qu’il faut améliorer ou suggèrent des pistes de réécriture partielle du manuscrit. Edit & Vous propose aussi, à raison de 2,40 euros les 1 000 signes, les services d’un correcteur professionnel » ajoute le quotidien. Puis les textes sont soumis par son intermédiaire à des éditeurs. Sorte d’intermédiaire, l’entreprise se propose de mettre au service des éditeurs et des auteurs son expérience d’un secteur très concurrentiel.

Joseph Martin

Dans cet article : blockchain, Le Monde, plagiat



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