65 000 immatriculations de plus que Toyota
Au premier trimestre 2025, Stellantis a enregistré 194 858 immatriculations de véhicules hybrides en Europe, soit environ 65 000 de plus que Toyota, qui en comptabilise 130 000, selon les données du cabinet indépendant Inovev, relayées par Les Échos et Le Futé. Cette performance place, pour la première fois, le groupe automobile franco-italo-américain en tête du segment hybride sur le marché européen. En un an, la part de l’hybride dans ses ventes européennes est passée de 12 % à 22 %, une progression portée par le lancement de 26 modèles, majoritairement équipés de motorisations 48V
La production s’appuie notamment sur l’usine de Metz, dédiée à la fabrication de boîtes eDCT, avec une capacité annuelle annoncée de 1,2 million d’unités (Les Échos). Stellantis prévoit également de relancer la Fiat 500 hybride à Mirafiori à partir de novembre 2025, un virage industriel rapporté par EcoloAuto (10 mai 2025), qui s’inscrit dans le contexte du ralentissement des ventes de la version électrique.
La production s’appuie notamment sur l’usine de Metz, dédiée à la fabrication de boîtes eDCT, avec une capacité annuelle annoncée de 1,2 million d’unités (Les Échos). Stellantis prévoit également de relancer la Fiat 500 hybride à Mirafiori à partir de novembre 2025, un virage industriel rapporté par EcoloAuto (10 mai 2025), qui s’inscrit dans le contexte du ralentissement des ventes de la version électrique.
Un avantage qui pourrait être de courte durée
Cette dynamique s’appuie sur une technologie qui ne fait pas l’unanimité. À la différence de l’hybride complet HSD utilisé par Toyota — reconnu par l’ensemble des régulateurs européens —, l’hybride léger 48V déployé par Stellantis n’est pas systématiquement classé comme un véritable hybride, ce qui limite l’accès à certains avantages fiscaux, rappelle Le Futé.
À l’horizon 2030, la réglementation européenne imposera une moyenne d’émissions de moins de 100 g de CO₂/km pour les véhicules neufs. Cette exigence pourrait compromettre la pérennité de la stratégie de Stellantis si les modèles hybrides légers ne parviennent pas à se conformer aux seuils environnementaux. L’avance actuelle pourrait alors s’avérer transitoire sans adaptation technologique ou repositionnement stratégique.
À l’horizon 2030, la réglementation européenne imposera une moyenne d’émissions de moins de 100 g de CO₂/km pour les véhicules neufs. Cette exigence pourrait compromettre la pérennité de la stratégie de Stellantis si les modèles hybrides légers ne parviennent pas à se conformer aux seuils environnementaux. L’avance actuelle pourrait alors s’avérer transitoire sans adaptation technologique ou repositionnement stratégique.