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Volkswagen met le paquet sur l’électrique et vise 70% de sa production en 2030




Mercredi 17 Mars 2021


La marque allemande se lance à corps perdu dans la transition électrique de sa production. Avec en ligne de lire 70% des véhicules commercialisés en électrique d’ici 2030, 25 milliards d’euros sont annoncée pour construire six usines à partir de 2025.



Creative Commons - Pixabay
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Une usine en 2023 puis une par an dédiée à l’électrique à partir de 2025. Pour avoir les moyens de ses ambitions électriques, Volkswagen annonce 25 milliards d’euros pour la construction de ces nouvelles structures. Une tangente industrielle qui doit permettre d’atteindre l’objectif annoncé de 70% de véhicules électriques parmi le total de ceux commercialisés par la marque. 
« La réaction vigoureuse du premier constructeur mondial est à la hauteur de l’enjeu. Fini la tergiversation sur la transition par les hybrides. L’automobile de demain sera totalement électrique ou ne sera pas. Une analyse confortée par le doublement du nombre de voitures électriques vendues en Europe en 2020 et par les prévisions des analystes.  Ceux d’Oxford Economics estiment qu’à partir de la mi-2020 une voiture électrique ne coûtera pas plus cher que son équivalent essence et qu’en 2030 elle sera moins chère. Effet boule de neige garanti avec un marché qui sera devenu à cette date à 80 % électrique en Europe, contre 50 % aux Etats-Unis et en Chine. Miracle du capitalisme qui va, en dix ans et à coups d’innovations, transformer la plus grande contrainte de son histoire, le changement climatique, en opportunité historique. C’est ce nouvel âge d’or de la voiture que VW veut dominer de tout son poids » raconte Le Monde .

En se jetant à corps perdu dans l’électrique, la marque allemande prend de court ses concurrents. Car même si les investissements se généralisent, aucune marque n’a encore fait le pari de dépasser à si court terme le thermique. « Les autres constructeurs européens attendent encore les subventions européennes pour investir le domaine. Bruxelles a mis sur pied un Airbus de la batterie, doté de 3,2 milliards, puis une deuxième initiative de près de 3 milliards d’aides à la recherche. VW en profitera aussi, mais prend un coup d’avance décisif en matière industrielle. Avec des conséquences incalculables sur la filière. 5 000 emplois en moins chez Volkswagen et bien plus dans la filière mécanique qui fait la fierté de tout un pays, que ce soit dans les composants ou les machines. Une industrie bascule du piston vers la chimie. La France, autre pays de la voiture, a intérêt à passer la vitesse supérieure » conclue Le Monde.

Joseph Martin




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