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Boeing n’en a pas fini avec la crise industrielle du B737 MAX




Mardi 17 Décembre 2019


L’aviation aérienne américaine ne donnera pas son autorisation de reprise des vols de B737 MAX avant au mieux février 2020. La crise s’installe pour Boeing depuis les deux crashs d’octobre 2018 qui ont débouché sur l’immobilisation internationale de ce modèle.



Creative Commons - Pixabay
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Le cauchemar de Boeing continue. Le groupe industriel américain vient d’annoncer que l’aviation civile américaine prévoyait de délivrer au mieux en février prochain l’autorisation de reprise des vols commerciaux du B737 MAX. « Boeing doit faire homologuer son nouveau système anti-décrochage MCAS, mis en cause dans deux crashs en octobre 2018 et mars 2019 qui ont fait 346 morts. L'avionneur a prévenu d'un important retard, qui pourrait le contraindre à réduire ou interrompre la production de son moyen-courrier, qui n'avait pas cessé malgré l'interdiction de vol. Le conseil d'administration de Boeing, réuni à Chicago, doit faire part de sa décision lundi soir » nous apprend Le Point  dans un long article à ce sujet. 

La taille du groupe et son ampleur planétaire engendrent des conséquences industrielles très importantes. « L'arrêt, même temporaire, de la production est une catastrophe industrielle inédite aux impacts mondiaux. Cette solution semble préférée à une nouvelle réduction de la production. Toutefois, l'arrêt ne sera pas brutal mais progressif pour écouler une grande partie des sous-ensembles déjà réalisés. Cela affectera les lignes d'assemblages de Renton entièrement réservées aux seuls B737. Quelque 12 000 salariés travaillent dans cette usine, sans compter les nombreux sous-traitants à proximité. D'autres sites sont touchés aux États-Unis comme l'usine de Spirit AeroSystems à Whichita qui livre, entre autres, les fuselages du B737. Ceux-ci traversent la moitié des États-Unis en train du Kansas à l'État de Washington » précise le magazine français.

Alors que d’autres étapes seront nécessaires après l’autorisation de l’aviation civile locale, la situation actuelle est déjà désignée comme l’une des crises industrielles les plus grave du secteur. Notamment parce que c’est la première fois que des enquêtes sur des incidents graves mettent à jour des défauts de fabrication qui nécessitent des mois d’immobilisation.

Lire en intégralité l’article cité du magazine Le Point

Joseph Martin

Dans cet article : B737 MAX, Boeing, industrie, Le Point



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