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Affaire Tapie : Christine Lagarde devant la Cour de justice de la République




Vendredi 18 Décembre 2015


Christine Lagarde, l'ex-ministre des Finances française et présidente du FMI sera jugée pour « négligence pour son rôle joué dans l'arbitrage accordé à Bernard Tapie. » En effet, elle a été renvoyée en procès devant la Cour de justice de la République (CJR).



Source : Pixabay, image libre de droits.
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Christine Lagarde a été renvoyée en procès devant la Cour de justice de la République « pour son rôle, quand elle était ministre de l'Économie, dans l'arbitrage controversé à plus de 400 millions d'euros accordé à Bernard Tapie en 2008. »
 
Un article en ligne du journal Le Point fait un point sur la situation, rappelant que « Christine Lagarde avait été mise en examen pour négligence dans ce dossier. »
 

Une « décision difficilement compréhensible » pour Christine Lagarde

L’article du Point explique que « le ministère public avait requis un non-lieu, mais la commission d'instruction n'a pas suivi ces réquisitions », selon une source judiciaire qui s’est adressé à l’AFP, « confirmant une information d'iTélé et de Mediapart. »
 
Le Point ajoute que « Christine Lagarde va contester devant la Cour de cassation cette ‘décision difficilement compréhensible’ selon elle, alors que le ministère public avait requis un non-lieu. »

Quant au FMI, il a, selon l’article, « confirmé jeudi continuer d'apporter ‘sa confiance’ à sa directrice générale, malgré son renvoi devant le tribunal. » Ainsi, « le conseil d'administration du FMI, qui représente ses 188 États membres, ‘continue d'avoir confiance dans les capacités de la directrice générale d'assumer efficacement ses fonctions’ », d’après les déclarations dans un communiqué du porte-parole de l'institution, Gerry Rice.

L’article précise que Christine Lagarde est à la tête du FMI depuis l’été 2011, et qu’elle « avait été mise en examen pour ‘négligence’ dans ce dossier, qui porte sur la décision d'arbitrage qui avait accordé en 2008 404 millions d'euros à Bernard Tapie en réparation du préjudice subi lors de la revente d'Adidas. »

En outre, il rappelle que « depuis l'ouverture du volet ministériel de l'enquête en août 2011, le FMI a toujours réaffirmé sa confiance dans Christine Lagarde, dont le mandat arrive à échéance en juillet prochain et qui s'est récemment dite ouverte à l'idée d'en briguer un second. »

Le ministre français des Finances, Michel Sapin, a manifesté son soutien à la présidente du FMI,  rappelant « qu'elle pouvait rester à son poste car ‘elle est présumée innocente’. »

Lire l'intégralité de l'article du Point ici.
 

Sébastien Arnaud




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