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Plus d’un commerce sur cinq dit « non essentiel » risque la fermeture définitive




Mardi 29 Décembre 2020


Les aides de l’État ne suffiront pas pour nombre de commerces qui vont faire faillite ou n’auront pas les moyens de relever le rideau. Le président du Conseil du Commerce de France (CDCF), interrogé par France Info, estime que 20 à 30% des commerçants auront du mal à rouvrir.



Creative Commons - Pixabay
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Bien qu’aidés pendant l’année par le gouvernement, de nombreux commerces vont fermer leurs portes pour de bon. Ou tout simplement ne pas réussir à rouvrir. C’est la mauvaise augure du Conseil du Commerce de France (CDCF) au micro de France Info : « L'année 2020 n'était décidément pas placée sous une bonne étoile. L'épidémie de coronavirus et les restrictions qu'elle entraîne aura chamboulé l'économie. En France, pour les commerces non-essentiels, les deux confinements nationaux auront eu des effets difficiles à surmonter. Alors que l'ombre d'un troisième reconfinement plane sur le pays en raison d'une nouvelle vague de covid 19 à venir, le Conseil du Commerce de France (CDCF) dresse un tableau assez sombre de la situation actuelle des commerçants ».
 
William Koeberlé, le président du CDCF, table même sur une proportion de 20 à 30% de commerçants qui auront du mal à rouvrir et poursuivre leur activité après cette crise Covid-19 : « Ceux-ci risquent ainsi la fermeture définitive, malgré les aides mises en place. Cela concerne notamment le secteur de l'habillement, fortement touché par la crise sanitaire.
Lors du second confinement, ces commerces ont été autorisés à ouvrir plus tôt que prévu. D'ordinaire, la période entre le mois de novembre et décembre leur permet de réaliser 50% de leur chiffre d'affaire, elle est donc décisive. Mais si cette réouverture aura permis de compenser certaines pertes, elle ne leur suffit pas à sortir la tête de l'eau : " Maintenant, il va falloir payer l’ensemble des factures du mois de décembre. il y a toujours un décalage" ».

D’autant qu’on l’a vu, entre les périodes de confinement et de fermetures, les commerçants n’enregistrent pas de rebond ou de rattrapage. Les pertes sèches peuvent être compensées par des aides, mais les ralentissements sont le coup de grâce.

Joseph Martin




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