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Les voyageurs aussi ont leur mot à dire dans le conflit qui oppose les cheminots de la SNCF a gouvernement. Alors que les réseaux sociaux servent d’exutoire pour nombre d’entre eux, les associations représentantes cherchent à peser dans le débat public. C’est dans ce cadre que Fédération Nationale des Associations d'Usagers des Transports (FNUT) a publié un appel aux syndicats ainsi qu’au gouvernement. Demandant aux deux parties d’accélérer les négociations pour mettre un terme à la situation, elle sépare ensuite les revendications.
A l’adresse des syndicats de cheminots, la FNAUT avance trois demandes. Assurant qu’elle « respecte » le droit de grève elle « déplore que les modalités de la grève en cours retenues par les syndicats pénalisent au maximum les voyageurs. Ce sont les usagers les plus modestes, captifs du train, qui sont les plus pénalisés : ils doivent être respectés. » Par ailleurs, les représentants des voyageurs estiment que la durée de ce mouvement exceptionnel « menace l'avenir du système ferroviaire, en particulier celui des lignes les plus fragiles. Elle ne peut en effet qu'inciter les voyageurs et les chargeurs à se tourner définitivement vers les modes de transport concurrents du train : automobile, covoiturage, autocar, avion à bas coût, camion. » Enfin, prenant position aussi sur le fond, « la FNAUT regrette que les syndicats confondent service public et entreprise publique, ouverture à la concurrence régulée et privatisation. L'exploitation du TER en délégation de service public, sur le modèle du transport urbain, réduira ses coûts d'exploitation et facilitera la sauvegarde des « petites lignes ».
Quatre autres appels sont adressés au gouvernement, cette fois essentiellement sur le fond du dossier. « SNCF Réseau doit être indépendant de SNCF Mobilités et conserver son statut d'établissement public. SNCF Mobilités doit recentrer ses activités sur une exploitation de qualité de l'ensemble du réseau ferré national » assure la FNAUT. La fédération appelle également l’exécutif à apurer la dette de la SNCF et à relancer l’investissement pour améliorer l’offre. Les associations demandent aussi à être mieux représentés et plus consultés dans un dossier qui touche en premier chef les voyageurs.
A l’adresse des syndicats de cheminots, la FNAUT avance trois demandes. Assurant qu’elle « respecte » le droit de grève elle « déplore que les modalités de la grève en cours retenues par les syndicats pénalisent au maximum les voyageurs. Ce sont les usagers les plus modestes, captifs du train, qui sont les plus pénalisés : ils doivent être respectés. » Par ailleurs, les représentants des voyageurs estiment que la durée de ce mouvement exceptionnel « menace l'avenir du système ferroviaire, en particulier celui des lignes les plus fragiles. Elle ne peut en effet qu'inciter les voyageurs et les chargeurs à se tourner définitivement vers les modes de transport concurrents du train : automobile, covoiturage, autocar, avion à bas coût, camion. » Enfin, prenant position aussi sur le fond, « la FNAUT regrette que les syndicats confondent service public et entreprise publique, ouverture à la concurrence régulée et privatisation. L'exploitation du TER en délégation de service public, sur le modèle du transport urbain, réduira ses coûts d'exploitation et facilitera la sauvegarde des « petites lignes ».
Quatre autres appels sont adressés au gouvernement, cette fois essentiellement sur le fond du dossier. « SNCF Réseau doit être indépendant de SNCF Mobilités et conserver son statut d'établissement public. SNCF Mobilités doit recentrer ses activités sur une exploitation de qualité de l'ensemble du réseau ferré national » assure la FNAUT. La fédération appelle également l’exécutif à apurer la dette de la SNCF et à relancer l’investissement pour améliorer l’offre. Les associations demandent aussi à être mieux représentés et plus consultés dans un dossier qui touche en premier chef les voyageurs.
