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Moral des cadres au plus bas depuis mi-2013




Lundi 6 Octobre 2014


Le baromètre du moral des cadres en septembre est sorti. Il montre que la tendance est négative avec un net recul par rapport au rebond du printemps. La revue à la baisse des prévisions de croissance et de rebond économique seraient en partie responsable de ce pessimisme.



Moral des cadres au plus bas depuis mi-2013
Le baromètre de Viavoice pour HEC, Le Figaro et France Inter a été publié lundi 6 octobre. Il s’intéresse au moral des cadres durant le mois de septembre. Alors que ces derniers étaient plus optimistes au printemps, il semble que le pessimisme est de retour pour la rentrée 2014-2015.
 
Les résultats de l’institut s’intéressent à la perception des cadres des tendances sur le niveau de vie et le chômage. « L'indice global, utilisé par l'institut à partir d'un panel récurrent de questions, chute à -52 points en septembre, en baisse de 14 points par rapport aux données enregistrée en mai (-38) » rapporte le Challenges.fr qui s’appuie sur une dépêche de l’Agence France presse.

Mauvaise conjoncture économique

Le magazine continue en expliquant que « cette chute repose sur une forte dégradation des anticipations macroéconomiques pour la France, selon Viavoice qui note que 65% des cadres estiment que le niveau de vie se dégradera d'ici un an (+11 points par rapport à mai). » En effet, si l’on regarde les chiffres, on s’aperçoit que ce pessimisme est largement lié à l’actualité économique. Le mois de septembre a en effet été le mois des déconvenues et déceptions. Toutes les prévisions, même les plus pessimistes, en termes de croissance, d’équilibre budgétaire et de reprise, se sont avérées surévaluées. « Pour expliquer ce pessimisme, Viavoice avance des "dégradations de la conjoncture économique" : l'évolution nulle du PIB, la perspective d'un déficit annuel de 4,4% sur l'année 2014, ainsi que la baisse du pouvoir d'achat et des marges des entreprises. »
Enfin, le baromètre laisse apparaitre une forte défiance vis-à-vis de la capacité des institutions politiques et administratives à relancer la situation économique. Les personnes interrogées estiment en effet en plus grand nombre que le tissu économique français, PME en têtes, pourront seules permettre un nouveau départ des activités.





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