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Moins prestigieux qu’avant, les MBA restent néanmoins pertinents




Jeudi 27 Mai 2021


Si faire un MBA n’est plus réservé à une petite minorité qui prouve ainsi sa valeur, ces diplômes tardifs réservés aux professionnels restent pertinents. Que ce soit pour monter en puissance ou élargir ses perspectives, le principe de retrouver les bancs d’une école après des années de vie professionnelle a du sens.



Creative Commons - Pixabay
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Le succès des Master of Business Administration (MBA) ne les rend pas caduques. Il est clair en revanche que ce qui était l’apanage d’une petite minorité s’est transformé en option presque grand public. Dans un article dédié à ce sujet, Capital  fait le point de façon complète sur le sujet en s’interrogeant d’emblée : « Et la question se pose : est-il toujours aussi intéressant d'investir dans un MBA pour réinventer sa carrière ? Car, oui, se lancer dans un MBA est un investissement. Il suffit de jeter un œil sur les prix pratiqués par les écoles de commerce. Selon la réputation de l'établissement, le tarif flirte avec les 90.000 euros pour les MBA prestigieux. Le jeu en vaut-il encore la chandelle ? »

En moyenne, les néo étudiants ont autour de la quarantaine quand ils se lancent dans un MBA. L’âge de la maturité professionnelle, mais aussi l’âge où l’on perçoit de lanière plus nette la courbe professionnelle dans laquelle on est engagé. Ainsi, avec un MBA, c’est la possibilité d’ouvrir les champs et d’avoir de nouvelles opportunités. Soit en rencontrant des co étudiants, soit en obtenant compétences ou légitimité nécessaires pour progresser. 

« Certes, confrontés à cette montée de l'auto-apprentissage, les responsables de MBA s'adaptent. Et insistent sur la qualité de l'accompagnement individuel de leurs étudiants, notamment pendant la crise. « Pour maintenir un lien permanent avec nos apprenants, nous avons désormais plus de coaches professionnels et de community managers », précise Thomas Jeanjean. Pour les cours, workshops et conférences qui, Covid oblige, ne peuvent plus se dérouler en présentiel, les écoles ont basculé en digital. Voire en réalité augmentée, grâce à des casques qui permettent aux participants de se glisser dans la peau d'un avatar et d'avoir l'impression d'être dans la salle. Et des plateformes et des systèmes de travail collaboratifs hors norme sont déployés pour tous les travaux de groupe, primordiaux dans ce type de programme. Mais, pour l'heure, les learning expeditions à l'étranger, notamment dans la Silicon Valley, sont reportées sine die. Un gros écueil pour ces formations, dont l’efficacité repose sur l'esprit de réseau et le travail collaboratif » expose le mensuel économique.

Joseph Martin

Dans cet article : Capital, MBA, professionnels, études



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