Carnets du Business


           

L’entreprise de drones françaises Parrot ne va pas bien




Lundi 26 Novembre 2018


Malgré un savoir-faire salué par les observateurs, Parrot est en grande difficulté avec un chiffre d’affaires en baisse de 40% en cette fin d’année. L’entreprise française s’apprête à supprimer des postes en masse et va devoir trouver un public pour ses innovations.



DR publicité Parrot
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Les produits font l’unanimité de la critique mais ne trouvent pas de public. On pourrait résumer ainsi la situation dans laquelle se trouve l’entreprise française Parrot. La publication des chiffres de cette fin d’année 2018 confirme la mauvaise passe dans laquelle se trouve l’entreprise. « Fleuron de la French Tech, Parrot signe un troisième trimestre 2018 moribond, avec un chiffre d'affaires en berne de 40% (23,4 millions d'euros) et des pertes nettes de 51,8 millions d'euros. D'après Le Monde, la tendance ne devrait guère s'inverser au dernier trimestre, et même dépasser les 100 millions d'euros sur l'année » rapporte Clubic .
 
L’entreprise qui a été un pionnier des drones à destination du grand public, a vite été rejoint par quantité de fabricants. A tel point que le secteur est devenu de plus en plus concurrentiel au fur et à mesure que ces objets sont devenus communs. « Pour autant le ciel n'est pas tout gris, et certains signes montrent même une éclaircie - d'estime, du moins. La France figure ainsi parmi les seuls pays où les ventes de drones progressent (+12% en un an), et le Parrot Anafi cumule 60% des parts de marché. Un score excellent, rendu notamment possible par le rapport qualité-prix du flagship de Parrot qui, pour 699€, concurrence directement le DJi Mavic Air vendu 300€ plus cher » nuance le site spécialisé.
 
Pour l’heure, Parrot s’apprête à entrer dans une zone de turbulence avec l’annonce d’une réorganisation et d’une important suppression de postes. Un pan de départ va être lancé en priorité dans les structures asiatiques et américaines mais il n’est pas certaine que ce soit suffisant. « Pour retrouver l'équilibre financier, Parrot va également miser davantage sur ses filiales oeuvrant notamment dans la modélisation par drone et l'inspection d'ouvrages. Le salut du drone se trouvera-t-il dans des applications professionnelles ? L'avenir nous le dira sans doute » conclue Clubic.

Joseph Martin

Dans cet article : Clubic, drones, déclin, entreprise, Parrot



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