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​Vivendi vend ses parts dans Ubisoft mais n’abandonne pas le secteur




Mercredi 6 Mars 2019


Le géant français des médias Vivendi abandonne définitivement ses ambitions sur Ubisoft. Après avoir mis un pied plus ferme dans l’édition, le groupe vient de vendre ses dernières parts dans Ubisoft. Il fait au passage une belle opération avec une plus-value de 1,2 milliard d’euros sur une opération de 2 milliards d’euros.



Creative Commons - Pixabay
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Vivendi a un plan et semble s’y tenir.  C’est du moins ce que le groupe veut laisser penser. « Comme prévu, Vivendi a vendu aujourd’hui le solde de sa participation dans Ubisoft (5,87 % du capital) pour un montant de 429 millions d’euros, représentant une plus-value comptable de 220 millions d’euros. Vivendi n’est plus actionnaire d’Ubisoft et garde l’engagement de ne pas acquérir d’actions d’Ubisoft pendant cinq ans » explique le communiqué du groupe.
 
En réalité, si le groupe et bien en application ce qu’il a annoncé en 2018, c’est surtout le point final d’une histoire complexe entre Vivendi et Ubisoft. « C’est donc la fin d’un véritable psychodrame dans le secteur du jeu vidéo. Depuis plusieurs années, Vivendi lorgnait sur l’éditeur français, numéro 3 mondial, qui reste une entreprise familiale. Sa direction était opposée à tout rapprochement, et s'était efforcée d'empêcher une prise de contrôle rampante ou une OPA du groupe » raconte très justement BFM Business.

Dans cette stratégie de protection contre les ambitions de Vivendi, poursuit l’article de la chaine d’infos économiques, « Ubisoft a trouvé deux partenaires : le fonds de pension Ontario Teachers (à hauteur de 3,4%) et surtout le géant chinois du numérique Tencent (à hauteur de 5%). Vivendi en profite néanmoins pour réaliser une belle opération : 1,2 milliard d'euros de plus-value, sur un prix de cession total de sa participation de 2 milliards. »
 
Pour autant il ne s’agit pas du glas pour les ambitions du groupe dans le secteur des jeux vidéo. Dans son communiqué, Vivendi n’oublie surtout pas de le mentionner : « Vivendi, qui détient déjà Gameloft, leader mondial des jeux pour mobile, confirme son intention de continuer à se renforcer dans les jeux vidéo. »
 

Capucine Davignon

Dans cet article : BFM Business, Communiqué, Ubisoft, Vivendi



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