Carnets du Business


           

Le Véolo’V de JCDecaux souligne le fiasco du Velib de Smovengo




Jeudi 19 Juillet 2018


La perte par JCDecaux du contrat Velib à Paris est le premier pas vers le fiasco intégral de la reprise du service par Smovengo. Un fiasco d’autant plus criant que JCDecaux vient de déployer sans anicroche 4 000 nouveaux vélos pour Velo’v, le service similaire que la société gère à Lyon.



Creative Commons - Pixabay
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Une démonstration vaut souvent mieux qu’un long argumentaire. Si la perte du marché des vélos en bornes a été un coup dur pour JCDecaux, l’incapacité de son successeur Smovengo à tenir les délais et proposer un service sans défaillance est certainement un lot de consolation. D’autant qu’il est difficile de ne pas comparer la facilité déconcertante avec laquelle JCDecaux gère ses flottes de vélos et ses bornes par rapport à son concurrent. C’est le magazine Le Point.fr qui se risque en premier à dresser un parallèle. Inutile d’y aller par quatre chemins avec un article au titre évocateur : « à Lyon JCDecaux fait mieux en un jour que Smovengo en six mois à Paris ».

« À Lyon, les Vélo'V de JCDecaux passent à l'ère 2.0 sans pépin technique. Cherchez l'erreur... Cette nuit, de 20 heures, jusqu'à 3 h 30 ce mercredi (avec une heure d'avance sur le planning), 140 employés de JCDecaux ont changé la totalité du parc Vélo'v de l'agglomération de Lyon. 4 000 vélos, répartis sur 348 stations, ont été embarqués sur des camions pour installer, à leur place, des vélos flambant neufs et nouvelle génération » raconte Le Point. En une nuit, l’opérateur historique de se ce service lancé à Lyon en 2005 a réussi à renouveler ses vélos. Sans interruption des services donc alors que l’entreprise vient de renouveler son accord avec la mairie de Lyon pour quinze années supplémentaires. « Un passage à un réseau nouvelle génération, accompagné de l'équipement du réseau en vélos à assistance électrique, mais également de son extension sur 21 communes de la métropole lyonnaise en échange de l'exploitation des abribus et des panneaux publicitaires numériques. Et sans que la métropole ait à verser pour cela un euro » décrypte l’article.





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