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Pétrole, la Russie donne rendez-vous à Vienne pour parler prix du baril




Mardi 6 Décembre 2016


Le ministre russe de l’Energie invite les pays producteurs de pétrole à une réunion pour agir sur les prix du pétrole. Le 10 décembre à Vienne les représentants des pays pétroliers veulent confirmer l’éphémère embellie des prix du début du mois de décembre.



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Membres ou non de l’Opep, les pays producteurs de pétrole sont invités samedi 10 décembre à Vienne à l’initiative du ministère russe de l’Energie. Une réunion qui doit confirmer la tendance générale de ces pays qui cherchent à adopter une stratégie commune pour faire remonter les prix. En effet, rappelle Boursorama , « le 30 novembre, les pays membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), menés par l'Arabie saoudite, sont parvenus à se mettre d'accord sur une réduction de leur production de 1,2 million de barils par jour à partir de janvier 2017, ce qui a déclenché un rebond des cours. »

Une réunion à laquelle Moscou, non membre de l’organisation, n’a pas été conviée alors qu’elle est alignée sur sa position, affirmant être prête diminuer sa production jusqu’à 300 000 barils par jour. Un effort pas suffisant selon les exigences de l’Opep qui souhaitait une diminution deux fois plus importante.

Après une augmentation du prix du baril à son plus haut cours depuis plus d’un an, le prix est à nouveau descendu pour atteindre 54 dollars mardi matin.

La Russie doit agir

« L'effondrement des prix du pétrole a porté un coup dur en 2015 à l'économie russe, également visée par des sanctions dues à la crise ukrainienne. La Russie vient de traverser deux ans de profonde récession et se trouve confrontée à de lourds déficits budgétaires. Moscou a donc tout intérêt à un rebond durable des cours, d'autant que réduire sa production est relativement peu douloureux: sa production se trouve cet automne à des niveaux record pour la période post-soviétique, à 11,2 millions de barils par jour » analyse très justement le site spécialisé.

Pourtant l’engagement des 300 000 barils en moins ne devrait certainement pas satisfaire l’Arabie Saoudite. Avant l’été, lors des premières négociations bipartites entre les deux pays, la Russie produisait moins que ce qu’elle produirait sans ces 300 000 barils…

Sébastien Arnaud

Dans cet article : Boursorama, Opep, pétrole, Russie, Vienne



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