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Le rôle des villes moyennes dans les problèmes de société




Vendredi 1 Juin 2018


A l’occasion du débat suscité par le rapport Borloo sur les banlieues et l’insertion des quartiers les plus difficiles, l’association Villes de France a répondu à l’appel du président de la République pour participer à la consultation et insister sur le fait que les villes moyennes ne devaient pas être laissées sur le bord de la route.



Creative Commons - Pixabay
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La question des quartiers défavorisés n’est pas un dossier qui ne concerne que les grands centres urbains et les plus grandes agglomérations, loin de là. Comme le souligne l’association Villes de France dans un communiqué, les villes moyennes sont concernées et par la force des choses, seront forcément parties prenantes des solutions proposées. « Rappelons que, loin de n'être qu'un fait touchant la périphérie des grands ensembles urbains, 390 villes de taille moyenne, sur les 600 villes de 15 000 à 100 000 habitants, ont des quartiers politique de la ville (QPV) en raison du critère de pauvreté par habitant finalement retenu depuis 2014 » explique le texte.

A l’occasion des débats suscités par le rapport confié à Jean-Louis Borloo, Emmanuel Marcon a réuni le Conseil présidentiel des villes et a invité les élus et partie-prenantes à réfléchir à des solutions. Une invitation que l’association qui représente les villes moyennes s’est empressée d’accepter en proposant déjà des axes de réflexion et de travail. « L'apprentissage, la formation, l'insertion, et l'encouragement aux entreprises locales et à l'emploi sur place, comme le retour des services publics, sont des priorités à engager vite, et peut-être mieux ! Pour Villes de France, les solutions doivent porter singulièrement sur la lutte contre la paupérisation des populations, en particulier grâce au développement économique des quartiers. Le « plan de bataille » sur l'éducation et la santé annoncé ce matin doit également faire l'objet d'une large concertation avec les élus locaux » explique le communiqué.

De la même façon, sur l’aspect plus sécuritaire, l’association plaide pour l’intégration dans le dispositif des acteurs de proximité. « Le protocole de collaboration annoncé par le Président de la République entre l'Etat et les communes dans la lutte contre la radicalisation est une première étape. Interlocuteur privilégié sur ces questions et force de propositions, Villes de France apportera sa contribution aussi vigilante qu'opérationnelle sur les problématiques spécifiques rencontrées par les quartiers prioritaires des villes moyennes, en lien avec tous les acteurs concernés » conclue le texte. 

Guillaume Mailloux




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