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Grandes écoles, meilleure protection contre le chômage




Mercredi 18 Juin 2014


Une enquête de la CGE s’est intéressée au chômage et à l’insertion professionnelle des diplômés de grandes écoles. Il apparaît que, même s'ils sont peu touchés par la conjoncture, les salaires ont tendance à baisser.



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 Les diplômés de grandes écoles trouvent plus facilement un travail. Avec des airs de lieu commun, les enquêtes sur les anciens étudiants des cursus les plus prestigieux sont un indicateur utile. En effet, même si leur situation est évidemment meilleure que celle de la moyenne nationale des diplômés, certaines variations sont lourdes de sens.
 
La dernière enquête du CGE sur l’insertion des diplômés de grandes écoles est ainsi intéressante parce qu’elle montre qu’ils sont effectivement mieux lotis que les autres mais que les salaires sont en baisse.
 
Du travail mais moins payé
D’après les résultats de l’enquête, 62,6% des ingénieurs diplômes en 2013 avaient un emploi entre janvier et mars 2014. De leur côté les diplômés de bonnes écoles de management sont 69,1% à avoir un travail. Parmi ceux qui ne sont pas employés, une partie continue à étudier alors que certains décident de voyager ou de s’engager dans une association avant de chercher un emploi. D’après l’enquête, il y aurait en fait 15,9% des ingénieurs et 16,1% des manageurs à la recherche d’un poste un an après l’obtention d’un diplôme de grande école.
 
Alors que l’offre de postes de cadres stagne, les jeunes qui ont obtenu un diplôme d’une école réputée réussissent à trouver du travail. En revanche, l’effet de la conjoncture se ressent sur les salaires ; pour la deuxième année consécutive, ceux-ci sont en légère baisse. Un jeune diplômé est payé en moyenne 32 862 (35 544 avec les primes) contre 33 051 (35 771 avec primes) l’an passé. L’enquête montre que ce sont les ingénieurs qui sont victimes de ces baisses de salaires.
 
Autre point intéressant, les différences de salaires entre les hommes et les femmes restent les mêmes pour les nouveaux employés. En moyenne, le salaire brut des femmes est inférieur de 2 000 euros à celui des hommes pour les diplômés de 2013.
 





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