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Le geste fiscal du gouvernement déçoit




Vendredi 9 Septembre 2016


L’annonce d’un geste fiscal à hauteur d’un milliard d’euros est globalement mal reçu puisqu’il est deux fois moins important que prévu. Des deux milliards annoncés en mai, il s’agit finalement d’un milliard.



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« Le gouvernement a précisé vendredi les contours du geste fiscal annoncé dans le budget 2017, avec "une mesure pour les ménages" et "des mesures pour les entreprises". Mais le geste fiscal annoncé pourrait en décevoir plus d'un » annone un article de la chaine d’informations LCI.
La déception est effectivement grande alors qu’à l’origine le président François Hollande avait annoncé un geste de deux milliards au lieu du milliard prévu actuellement. « En mai, François Hollande avait promis une baisse d'impôt de l'ordre de deux milliards d'euros maximum.  Le montant était toutefois conditionné à l'existence de "marges de manoeuvre budgétaire". Il faudra pour cela "avoir une perspective de croissance de 1,7%" en 2017, avait-il précisé » continue LCI.

La conjoncture économique ne permettant pas d’espérer atteindre 1,7% de croissance cette année, les deux milliards ne seront pas alloués. Après un premier trimestre prometteur avec une progression du PIP de 0,7%, le deuxième trimestre a déçu avec une croissance nulle. Quant au troisième trimestre il y a fort à parier qu’il ne soit pas fameux non plus avec un ralentissement record du tourisme et de la consommation des ménages.
 

Même tranches mais ristournes

« Le geste à l'attention des ménages prendra la forme d'une réduction d'impôt de 20% sous condition de revenu. Ce sont les Français de la classe moyenne qui sont particulièrement visés par cette mesure. La  baisse forfaitaire ne permettra pas toutefois une modification du barème des tranches. La baisse s'appliquera sur le montant final de l'impôt » lit-on plus loin dans le même article.

« A la différence de ce qui a été fait en 2014, cette nouvelle ristourne serait pérenne, c'est-à-dire qu'elle pourrait être inscrite dans le code des impôts comme la décote (une formule qui adoucit l'entrée dans le barème d'imposition). C'est par souci de simplicité et de lisibilité que le gouvernement aurait opté pour cette baisse forfaitaire, plutôt que de toucher au barème ou à la formule de la décote, peu connue du grand public. L'idée d'une exonération d'impôt sur le revenu pour les jeunes lors de la première année de déclaration avait également été mise sur la table, mais elle est apparue trop complexe à mettre en œuvre » avance pour sa part Les Echos avec des informations exclusives.

Joseph Martin




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