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La France reste le leader mondial du luxe




Mercredi 14 Mai 2014


Sur les 75 plus grands groupes de luxe du monde que recense le cabinet Deloitte, 11 sont français. Dans ce secteur qui se porte très bien, les groupes hexagonaux font encore mieux avec une croissance moyenne de 19,6%.



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Les 75 entreprises mondiales de luxe classées par le cabinet Deloitte ont totalisé 171,8 milliards de dollars de chiffre d’affaires en 2012. C’est plus que le PIB de la Nouvelle Zélande. La conjoncture économique qui pèse sur beaucoup de multinationales ne touche manifestement pas ce secteur en perpétuelle croissance.

Les groupes français sont particulièrement bien représentés parmi ces leaders du luxe. Onze sont français, LVMH est en tête avec plus de 21 millions de dollars de recettes. Dans le top dix on retrouve aussi Kering et L’Oréal. Autre chiffre marquant, 27,4% des recettes de tous les groupes cumulés ont été générées par les Français. « L'industrie du luxe reste l'un des fleurons de la compétitivité française sur les marchés internationaux. La croissance composite des ventes de biens de luxe en 2012 s'est avérée particulièrement élevée en France en 2012 », explique à l’AFP Bénédicte Sabadie-Faure, spécialiste luxe chez Deloitte.

Croissance de 19,6%

Le règne du luxe made in France n’est d’ailleurs pas près de disparaître puisqu’il a enregistré une croissance de 19,6%, largement supérieure à celle des autres nationalités. Ce secteur, dans son ensemble, a rapporté 16 milliards de dollars à la France explique-t-on chez Deloitte. D’après les experts du cabinet, le tourisme et la perception de « façon de vivre à la française » sont à l’origine de ce succès. Dans un domaine où l’image est centrale, les résultats sont très positifs. Pour beaucoup de touristes étrangers des pays émergents, Chine en tête, un voyage à Paris ne peut exclure une étape shopping dans les plus grandes enseignes.

Autre clé du succès, l’utilisation croissante d’internet et des outils de vente en ligne. Largement dirigée vers les clientèles fortunées des pays en développement, cette stratégie s’avère payante. Deloitte affirme qu’entre 2008 et 2013, les ventes en ligne du luxe ont connu une croissance de 23%. Une baisse de la croissance est cependant à prévoir pour des groupes dans les pays émergents.
 





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