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Annulation de la vente de Mistral à la Russie : Michel Sapin justifie le coût pour la France




Lundi 17 Août 2015


Le ministre des Finances et des Comptes publics, Michel Sapin, a démenti une information du Canard enchaîné selon laquelle plus de 2 milliards d’euros aurait été versée par la France pour couvrir l'annulation du contrat sur la vente de deux navires à la Russie.



Source : Wikipedia, image libre de droit.
Source : Wikipedia, image libre de droit.

Le ministre des Finances et des Comptes publics, Michel Sapin, a démenti le 14 août dernier que l’annulation de la livraison à la Russie des deux navires Mistral allait coûter deux milliards d'euros à la France. Il a affirmé par ailleurs que ça couterait moins d’un milliard à la France.

Selon une dépêche AFP reprise par le site Challenges.fr, Michel Sapin rejette les informations récentes du Canard Enchaîné qui affirme que l’annulation du contrat de livraison des deux navires Mistral à la Russie coûterait plus de 2 milliards à la France. Selon le ministre, cette information est fausse : l’annulation du contrat coûtant moins d’un milliard.

 

Selon la même dépêche AFP, le Canard enchaîné a affirmé que « la facture grimperait à deux milliards en ajoutant au remboursement du prix des deux navires à la Russie une série de coûts annexes, dont le paiement par l'Etat de la marge du chantier naval DCNS, les frais de modification et de gardiennage des navires, ou encore l'annulation du contrat de maintenance passé avec la Russie. »

 


Une information démentie par Michel Sapin

Mais pour Michel Sapin, l’information est erronée : « Tous les chiffres seront donnés, ils seront totalement transparents, c'est normal, nous devons cette transparence », a-t-il affirmé avant d’ajouter : « Vous aurez tous les chiffres qui seront donnés aux parlementaires lorsque le traité sera adopté » a-t-il assuré, précisant que ce texte « sera adopté en conseil des ministres d'ici à la fin août » et que «ce sont des chiffres qui sont inférieurs à un milliard. »

 

Pour se défendre, le ministre conclue : « C'est une décision politique qui était indispensable, nous ne pouvions pas livrer du matériel militaire à un pays qui aujourd'hui viole les règles internationales en occupant une partie de l'Ukraine, en annexant des territoires d'un autre pays. »


Sébastien Arnaud




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